Mon pied se tient au même endroit — Mudge observe que ceci est une réponse au premier verset : il y avait dit : Ne me laisse pas glisser, car cela devrait être rendu : ici, dit-il, mon pied se tient fermement sur un sol plat.

RÉFLEXIONS. — 1° La plus grande innocence n'est pas une protection contre la langue envenimée de la calomnie. Il est bon qu'un jour vienne qui réfutera les calomnies des méchants et les renversera avec confusion sur leurs propres têtes.

David fait ici appel à Dieu pour son intégrité : pas aussi droit aux yeux de Dieu, car là il prétendait ne pas être justifié ; mais comme innocent des accusations portées contre lui par Saül ; à ce sujet, il désire se soumettre à l'examen minutieux de Dieu, et se conformer à son jugement, conscient qu'il n'y avait aucune occasion juste d'offense à trouver en lui ; et donc confiant que Dieu épouserait sa juste querelle, et le préserverait qu'il ne devrait pas glisser : ni tomber devant la malignité de ses persécuteurs, ni être pris au piège par la puissance du mal. Noter; Sous les fausses représentations les plus basses, c'est un confort indicible de posséder une innocence consciente.

2° Comme dans la première partie du psaume on nous dit quelle compagnie David évitait, dans la seconde on nous dit de quelle compagnie il se plaisait, les adorateurs de Dieu.
Il raconte comment il s'est approché des parvis de la maison du Seigneur. Il s'est lavé les mains en toute innocence, lavé à la fontaine bénie, ouverte au péché et à l'impureté ; et il ne retint aucun péché permis ; mais, avec une conscience dépourvue d'offense, entoura l'autel de Dieu ; faisant allusion aux prêtres qui faisaient le tour de l'autel, aspergeant le sang expiatoire aux quatre coins ; ainsi s'attendrait-il continuellement à Dieu, plaidant le sang de l'aspersion et offrant le sacrifice reconnaissant de louange.

Afin que je puisse publier avec la voix de l'action de grâce, et raconter toutes tes œuvres merveilleuses, œuvres de miséricorde et de grâce si étonnantes, qu'elles méritent d'être proclamées pour le confort de ses frères et la gloire de Dieu. Et ce n'était pas un simple devoir servile pour satisfaire la conscience, ou soutenir une justice pharisaïque, non ; c'était la joie même de son cœur. Seigneur, j'ai aimé la demeure de ta maison; c'est là que je pourrais toujours demeurer avec plaisir, et le lieu où habite ton honneur, où dans la divine Shechinah ta gloire apparaît visiblement.

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