Lève-toi, Seigneur, etc. — David ayant raconté dans les versets précédents l'état de son esprit pendant sa fuite, dans la suite il exprime à Dieu sa reconnaissance pour sa délivrance, qu'il attribue entièrement à sa puissance et à sa bonté ; et, conscient que sa sécurité future doit dépendre de sa faveur, il s'écrie tout à coup : Lève-toi, ô Jéhovah, et sauve-moi, ô mon Dieu ! et puis, se rappelant instantanément le salut que Dieu avait opéré pour lui, il commence à le reconnaître avec reconnaissance. En vérité, tu as frappé tous mes ennemis. Ceux qui savent quels sont les plaisirs de la dévotion, ne peuvent ignorer ces transitions brusques de l'esprit d'un objet à un autre, et les diverses affections qui s'excitent à mesure que les différentes pensées du cœur les éveillent et les animent.

David dans ce verset compare ses ennemis à des bêtes sauvages, qui déchirent leur proie avec leurs dents et la broient avec leurs mâchoires. Dans les pays qui regorgent de ces créatures voraces, de telles allusions sont naturelles et expressives. David s'encourage ici en Dieu, par l'expérience qu'il a eue de sa gracieuse intervention en sa faveur ; en le sauvant de ses ennemis cruels, qui tentaient fréquemment sa destruction. Mais Dieu les frappa à la pommette et leur cassa les dents ; c'est- à- dire totalement privés de leur pouvoir de le blesser ; comme une bête sauvage est incapable de dévorer sa proie, quand ses mâchoires sont brisées et ses dents brisées. Chandler.

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