Seront détruits ensemble — Ou, à la fois : « Ils seront tous à la fois totalement détruits. Voir Psaume 49:10 en hébreu.

RÉFLEXIONS. — 1° La voie du devoir est très simple, et par conséquent nous sommes plus inexcusables, si nous nous en écartons.

1. Le Psalmiste nous met en garde contre l'envie et l'irritabilité à cause de la prospérité des méchants. Cela avait été une épreuve dont lui-même avait été assailli, et c'est pourquoi il parle d'expérience, qui est la manière la plus efficace de prêcher.
2. Il donne un argument fort pour faire taire notre impatience. La prospérité du pécheur est courte et précaire, comme l'herbe desséchée. Marque sa fin, et tu n'envieras pas sa voie.
3. Il prescrit le bien que nous devons suivre, ainsi que le mal que nous devons éviter ; et, jouissant de la meilleure part en faveur de Dieu, nous n'aurions aucune raison d'envier à un mondain ses possessions.
2°, De nombreuses raisons sont invoquées ici, pourquoi nous devrions patiemment attendre le Seigneur,et sans colère, sans envie ou mécontentement, contemplez le pécheur prospère, et supportez sous chaque croix que nous soyons appelés à souffrir de lui.

1. Une variété d'arguments pour notre soumission silencieuse sont produits ici à partir de la misère des pécheurs. [1.] Leur destruction est proche, même à la porte. Leur carrière est courte ; la plus longue vie n'est qu'un pas, et ils sont souvent surpris au milieu, et leur âme exigée d'eux. Chaque instant est incertain, chaque souffle précaire, puis tous leurs espoirs périssent, s'évanouissant comme la fumée de l'autel. [2.] Leurs propres appareils tomberont sur eux. Bien que rusé, cruel et, dans leur propre appréhension, confiant du succès, Dieu se moque de leurs desseins impuissants et retourne sur leur tête la destruction qu'ils avaient préparée pour les pauvres sans défense. Leur jour vient, un jour terrible, où les méchants doivent trembler et les justes se réjouir.

[3.] Quand Dieu se lèvera pour le jugement, ils périront pour toujours; sa colère, comme le feu de l'autel, brûlera, et nul ne l'éteindra : les méchants, comme combustible pour les flammes, seront consumés, ou plutôt consumant encore non consumés, dans ces incendies éternels.
2. Le sort indiciblement plus heureux des justes, avec tous leurs ennuis, devrait réprimer tout murmure de mécontentement à cause de la prospérité apparente des impies. [1.] Ils hériteront de la terre. L'attente patiente des fidèles ne sera pas déçue ; le monde présent leur fournira une suffisance ; et dans la nouvelle terre, où habite la justice, ils auront une possession sûre. [2.] Ils se réjouiront de l'abondance de la paix.Quelle que soit la portion, plus ou moins grande, qu'ils ont en bas, une chose dont ils jouissent mieux que les richesses des deux Indes, la paix avec Dieu, et, comme effet de cela, la paix de la conscience ; une paix délicieuse, qui rend même les souffrances légères, et ajoute un double goût à chaque jouissance : une paix, à laquelle les méchants sont étrangers ; une paix que le monde ne peut pas donner ; et, béni soit Dieu, ne peut pas emporter; et l'abondance de la paix, non seulement tant que le soleil et la lune durent, ou jusqu'à la fin de la vie, mais permanente comme les âges de l'éternité.

[3.] Un peu qu'un juste a, vaut mieux que les richesses de beaucoup de méchants. De ce monde, les ennemis de Dieu ont de loin la plus grande part ; mais sans ses bénédictions les breuvages les plus doux sont amers, et le ver de mécontentement à la racine de leur gourde la fait flétrir, quand en apparence le plus florissant. Mais le peu du juste vient du don de Dieu, est apprécié dans son amour et amélioré pour sa gloire. Il a le grand assaisonnement du contentement dans quelque état qu'il soit, et, sensible à quel point il est indigne du moindre, tout ce qu'il utilise le remplit de reconnaissance. Une croûte sèche, avec une douce saveur de Christ, fournit un repas plus délicieux que les tables de luxe jamais offertes.

[4.] Le Seigneur soutient le juste, de sorte que dans toutes les épreuves et difficultés il est soutenu intérieurement; et, comme les bras éternels sont sous lui, il est à l'abri de la peur du mal. [5.] Le Seigneur connaît les jours des hommes droits. Il prend note de son service quotidien, fidèle pour le récompenser ; de ses épreuves, pour le soutenir ; de ses peines, pour le consoler ; et lui donne un sentiment de son amour tout au long de la journée. [6.] Leur héritage sera pour toujours. La portion des fidèles, bénie comme elle l'est, ne sera pas circonscrite par les limites étroites du temps ; mais dans le ciel il leur est réservé un héritage incorruptible, sans souillure, qui ne se fane pas. [7.] Ils n'auront jamais honte de leur confiance.

Dans les calamités générales, ils ne seront jamais démunis ; au mauvais jour de la mort, leur foi et leur joie ne leur feront pas défaut ; et au jour du jugement, ils auront l'audace de comparaître devant la barre terrible. De telles possessions présentes, de telles attentes éternelles, peuvent bien contenir tout mécontentement croissant. Pourquoi devrions-nous envier aux impies leurs jouissances éphémères, amères, insatisfaisantes et périssantes, alors que nous avons ici une portion si suffisante, satisfaisante et durable, et une perspective si proche d'un poids de gloire bien plus excessif et éternel dans l'au-delà ?

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