Ruth 3:1

Ma fille, ne chercherai-je pas de repos pour toi... Ceci, selon le mode d'expression oriental, est une forte affirmation. Comme Ruth avait montré tant de piété et d'affection envers sa mère, Naomi pensa qu'il était de son devoir de faire tout ce qui était en son pouvoir pour subvenir à ses besoins ; et, comme la Providence l'avait dirigée d'une manière si remarquable vers Boaz, elle imagina la méthode suivante pour l'inviter à remplir ce devoir que la loi exigeait de lui.

Une circonstance qui doit être gardée à l'esprit, pour préserver à la fois Naomi et Ruth de toute imputation d'impudeur : ni, en effet, nous ne devons juger trop hâtivement d'une histoire comme celle-ci, sans une attention due, non seulement aux lois particulières, mais à la simplicité frappante des mœurs de ce temps, avec une image agréable dont chaque trait dans cette histoire nous présente.