Chapitre 8

LA DÉFAITE DE LA FIERTÉ.

Actes 12:1 ; Actes 12:23

Le chapitre auquel nous sommes arrivés est très important d'un point de vue chronologique, car il met le récit sacré en contact avec les affaires du monde extérieur dont nous avons une connaissance indépendante. L'histoire de l'Église chrétienne et du monde extérieur se croisent pour la première fois clairement, et nous obtenons ainsi un point de temps fixe auquel nous pouvons nous référer. Ce caractère chronologique du douzième chapitre des Actes provient de son introduction d'Hérode et du récit de la seconde persécution notable que l'Église de Jérusalem eut à endurer.

L'apparition d'Hérode sur la scène et la tragédie dont il fut l'acteur demandent un certain nombre d'explications historiques, car, comme nous l'avons déjà noté dans le cas de saint Etienne cinq ou six ans auparavant, les procurateurs romains et les prêtres juifs et le Sanhédrin possédait alors ou du moins utilisait le pouvoir de l'épée à Jérusalem, tandis qu'on n'avait pas entendu parler d'un Hérode exerçant la juridiction capitale en Judée depuis plus de quarante ans.

Qui était cet Hérode ? D'où venait-il ? Comment surgit-il si soudainement sur scène ? Comme une grande confusion règne dans l'esprit de nombreux étudiants de la Bible au sujet des ramifications de la famille hérodienne et des divers postes et gouvernements qu'elle occupait, nous devons faire une brève digression afin de montrer qui et d'où cet Hérode était au sujet de qui on nous dit, - « À peu près à cette époque, le roi Hérode étendit les mains pour affliger certains membres de l'Église.

Cet Hérode Agrippa était un petit-fils d'Hérode le Grand, et il montrait dans la notice solitaire de lui que l'Écriture sainte a transmis plusieurs des caractéristiques, cruelles, sanguinaires et pourtant magnifiques, que ce célèbre souverain manifesta tout au long de sa vie. L'histoire d'Hérode Agrippa son petit-fils était une véritable romance. Il a fait l'épreuve de chaque station dans la vie. Il avait été tantôt captif, tantôt conquérant.

Il eut à diverses époques l'expérience d'une prison et d'un trône. Il avait ressenti les profondeurs de la pauvreté et n'avait pas su où emprunter de l'argent suffisant pour payer son voyage à Rome. Il avait goûté à la douceur de l'abondance et goûté aux plaisirs d'une vie magnifique. Il avait été un sujet et un dirigeant, un dépendant d'un tyran, et l'ami de confiance et le conseiller des empereurs. Son histoire mérite d'être racontée.

Il est né une dizaine d'années avant l'ère chrétienne, et était le fils d'Aristobule, l'un des fils d'Hérode le Grand. Après la mort d'Hérode, son grand-père, la famille hérodienne s'est dispersée dans le monde entier. Certains ont obtenu des postes officiels ; d'autres furent obligés de se débrouiller seuls, selon les fragments de fortune que le grand roi leur avait laissés. Agrippa vécut à Rome jusqu'à environ l'an 30 A.

D., s'associant à Drusus, le fils de l'empereur Tibère, par qui il fut entraîné dans la plus folle extravagance. Il fut banni de Rome vers cette année-là, et dut se retirer en Palestine, se contentant du petit poste officiel d'Édile de Tibériade en Galilée, que lui avait donné son oncle Hérode Antipas, qu'il occupait vers l'époque où Notre-Seigneur enseignait dans ce quartier. Au cours des six années suivantes, la fortune d'Agrippa fut des plus mouvementées.

Il se brouilla bientôt avec Antipas, et se trouva ensuite fugitif à la cour d'Antioche avec le préfet d'Orient. Il y emprunta à un usurier la somme de 800 livres à 12,5 %. intérêt, pour lui permettre d'aller à Rome et faire valoir ses intérêts à la cour impériale. Il fut cependant arrêté pour une dette importante du Trésor au moment de son embarquement et envoyé en prison, d'où il parvint dès le lendemain à s'évader et à s'enfuir à Alexandrie.

Là, il a de nouveau levé un autre emprunt en temps opportun, et a ainsi enfin réussi à se rendre à Rome. Agrippa s'est attaché à Caligula, l'héritier de l'empire, et après diverses chances a été nommé par lui roi de Trachonitis, une domination que Caligula et par la suite Claudius agrandirent progressivement, jusqu'à ce qu'en l'an 41 il soit investi du royaume de l'ensemble de Palestine, y compris la Galilée, la Samarie et la Judée, dont Agrippa a procédé à la prise de possession officielle environ douze mois avant les événements enregistrés dans le douzième chapitre des Actes.

La carrière d'Hérode avait été marquée par divers changements, mais à un certain égard, il avait été cohérent. Il a toujours été un Juif pur et dur et un ami vigoureux et utile pour ses compatriotes. Nous avons déjà remarqué que son influence avait été utilisée auprès de Caligula pour amener l'empereur à renoncer à son projet insensé d'ériger sa statue dans le Saint des Saints à Jérusalem. Hérode avait cependant un grand inconvénient aux yeux de la faction sacerdotale de Jérusalem.

Tous les descendants d'Hérode le Grand ont été souillés par leur sang édomite, qu'ils ont hérité par lui. Leurs bons offices et leur soutien ont été acceptés en effet, mais seulement à contrecœur. Hérode le sentit, et il était donc tout à fait naturel que le roi nouvellement nommé s'efforçât de gagner toute la popularité qu'il pouvait auprès du parti dominant à Jérusalem en persécutant la nouvelle secte qui leur causait tant d'ennuis.

Aucun incident n'aurait pu être plus naturel, plus cohérent avec les faits de l'histoire, ainsi qu'avec les dispositions et les tendances connues de la nature humaine que celui enregistré dans ces mots : certain de l'Église. Et il tua Jacques, frère de Jean, par l'épée. L'acte d'Hérode était très politique d'un point de vue mondain.

C'était une dose assez dure à avaler pour le peuple juif, de trouver un roi imposé par un pouvoir idolâtre des Gentils ; mais cela soulageait quelque peu leur sort que le roi était un Juif, et un Juif si dévoué au service de la hiérarchie dirigeante qu'il était prêt à utiliser son pouvoir séculier pour écraser l'inquiétante secte nazaréenne dont la doctrine menaçait à jamais de détruire tout l'espoir d'une restauration temporelle pour Israël.

Tel étant le cadre historique du tableau qui nous est présenté, appliquons-nous à l'application spirituelle et aux leçons de cet incident de l'histoire apostolique. Nous avons ici un martyre, une délivrance et un jugement divin, qui récompenseront tous une étude attentive.

I. Un martyre est ici signalé à notre attention, et c'est le premier martyre parmi les apôtres. Celui d'Etienne fut le premier martyre chrétien, mais celui de Jacques fut le premier martyre apostolique. Quand Hérode, suivant les traces de son grand-père, affligeait l'Église, "il tua Jacques le frère de Jean avec l'épée". Il faut bien distinguer deux martyrs du même nom qui ont tous deux trouvé place dans les commémorations de l'espérance et de l'amour chrétiens.

Le 1er mai est la fête consacrée à la mémoire de saint Philippe et saint Jacques, le 25 juillet est l'anniversaire consacré au mémorial de saint Jacques Apôtre, dont la mort est consignée dans le passage à l'étude. Ce dernier était le frère de Jean et le fils de Zébédée ; le premier était le frère ou le cousin, selon la chair, de notre Seigneur. L'apôtre saint Jacques a péri au début de l'histoire de l'Église.

Saint Jacques le Juste a prospéré pendant plus de trente ans après la Résurrection. Il vécut en effet jusqu'à une période relativement avancée de l'histoire de l'Église, comme le montre une étude de l'Épître qu'il écrivit aux Juifs chrétiens de la Dispersion. Il y réprimande les manquements et les fautes, le respect des riches et le mépris des pauvres, l'oppression et l'outrage et l'irrévérence, qui n'auraient jamais pu trouver place dans ce premier élan d'amour et de dévotion à Dieu dont fut témoin le siècle de notre martyr hérodien, mais il doit ont été le résultat de longues années de prospérité et de facilité du monde.

Jacques le Juste, le censeur sévère de la morale et des coutumes chrétiennes, dont le langage en effet dans sa sévérité a parfois causé beaucoup de problèmes aux chrétiens partials et étroits, a dû souvent regarder en arrière avec regret et nostalgie vers les jours plus purs de la charité et de la dévotion quand Jacques, frère de Jean, périt par l'épée d'Hérode.

Encore une fois, nous remarquons à propos de cet apôtre martyr que, bien que l'on nous parle très peu de sa vie et de ses actions, il doit avoir été un homme très remarquable. Il était clairement remarquable pour ses privilèges chrétiens. Il était l'un des apôtres spécialement favorisés par notre Seigneur. Il a été admis par Lui dans la conversation spirituelle la plus proche. Ainsi, nous constatons qu'avec Pierre et Jean, Jacques l'Apôtre était l'un des trois choisis par notre Seigneur pour contempler la première manifestation de son pouvoir sur les royaumes des morts lorsqu'il ressuscita la fille de Jaïrus ; avec les deux mêmes, Pierre et Jean, il a eu le privilège de voir notre Sauveur recevoir le premier avant-goût de sa gloire céleste sur le mont de la Transfiguration ; et avec eux aussi, il lui fut permis de voir son grand Maître boire la première gorgée de la coupe d'agonie dans le jardin de Gethsémané.

Jacques l'Apôtre avait ainsi la première qualification nécessaire pour un ouvrier éminent dans la vigne du Seigneur. Il avait été admis dans l'amitié la plus intime du Christ, il connaissait beaucoup la volonté et l'esprit de son Seigneur. Et les privilèges ainsi conférés à saint Jacques n'avaient pas été détournés ou négligés. Il ne cachait pas son talent dans la poussière de l'oisiveté, ni ne l'enveloppait du manteau de la paresse. Il a utilisé ses avantages.

Il est devenu le premier, sinon le premier travailleur pour son Seigneur bien-aimé dans l'Église de Jérusalem, comme le suggèrent les premiers mots de ce passage, qui nous dit que lorsqu'Hérode a voulu harceler et vexer l'Église, il a choisi Jacques le frère de John comme sa victime; et nous pouvons être sûrs qu'avec l'instinct aigu d'un persécuteur, Hérode a choisi non pas le moins éminent et le moins utile, mais le champion le plus dévoué et le plus énergique du Christ pour satisfaire son dessein cruel.

Et pourtant, bien que Jacques ait été ainsi privilégié et donc fidèle et ainsi honoré par Dieu, sa carrière active est enveloppée d'épaisses couches de nuages ​​et de ténèbres. Nous ne savons rien des bonnes œuvres, des actes courageux et des puissants sermons qu'il a consacrés à la cause de son Maître. On nous parle simplement de la mort par laquelle il a glorifié Dieu. Tout le reste est caché avec Dieu jusqu'au jour où les pensées et les actions secrètes de chaque homme seront révélées.

Cet incident au début de l'histoire de l'Église apostolique est très typique et enseigne de nombreuses leçons très nécessaires pour ces temps et pour tous les temps. Si un apôtre si privilégié et si fidèle s'est contenté de faire un travail, puis de passer sans une seule ligne de mémoire, un seul mot pour garder son nom ou ses travaux frais parmi les hommes, combien plus pouvons-nous, petits, infidèles, insignifiants que nous soyons, contentez-vous de faire notre devoir et de passer sans aucune reconnaissance publique ! Et pourtant, comme nous rêvons tous d'une telle reconnaissance ! Comme nous aspirons intensément à la louange et à l'approbation humaines ! Comme nous estimons nos travaux inutiles s'ils ne sont pas suivis par eux ! Combien nous sommes enclins à faire du jugement faillible de l'homme la norme par laquelle nous mesurons nos actions, au lieu d'avoir l'œil de l'esprit toujours fermement fixé, comme Jacques le frère de Jean l'avait fait,

C'est une grande leçon que ce passage typique par son silence aussi bien que par son discours enseigne clairement à l'Église de tous les temps.

Encore une fois, ce martyre de saint Jacques proclame encore une autre leçon. Dieu met en garde l'Église contre l'idolâtrie des agents humains, contre la vaine confiance dans le soutien humain. Considérons les circonstances de l'Église à cette époque. L'Église venait de traverser une saison de violentes persécutions et avait perdu l'un de ses soldats les plus braves et les plus éminents en la personne d'Etienne, le diacre martyr. Et maintenant, il y avait imminente pour l'Église ce qui est souvent plus éprouvant qu'un temps, court et aigu, de violence et de sang, - une période de détresse et de souffrance temporelle, mettant à l'épreuve les principes et testant l'endurance des frères les plus faibles dans un mille petites bagatelles.

C'était une époque où le courage, la sagesse, l'expérience des dirigeants éprouvés et dignes de confiance seraient particulièrement requis, pour guider l'Église au milieu des nombreux problèmes nouveaux qui surgissaient jour après jour. Et pourtant, c'est à ce moment-là, dans une telle crise, que le Seigneur permet que l'épée sanglante d'Hérode soit étendue et éloigne l'un des plus grands champions de l'armée chrétienne au moment où sa présence semble la plus nécessaire.

Cela a dû apparaître comme une dispensation sombre et éprouvante pour l'Église de ce jour-là ; mais bien qu'accompagné sans aucun doute de quelques inconvénients actuels et d'inconvénients apparents, il était bien et sagement fait de mettre en garde l'Église de chaque âge contre une simple dépendance humaine, de simples refuges temporels ; enseignant par un exemple typique que ce n'est pas par la puissance humaine ou la sagesse terrestre, ni par l'éloquence de l'homme ou les artifices de la terre que l'Église du Christ et le peuple doivent être sauvés ; que c'est par sa propre main droite, et par son propre bras saint seul, notre Dieu obtiendra lui-même la victoire.

Encore une fois, nous pouvons tirer de cet incident une autre leçon riche en réconfort et en instruction. Ce martyre de saint Jacques nous renvoie à une circonstance survenue lors du dernier voyage de notre Seigneur à Jérusalem avant sa crucifixion, et nous l'interprète. Rappelons-le. Notre Seigneur montait à Jérusalem et ses disciples le suivaient avec une crainte émerveillée. L'ombre de la Croix, se projetant en avant, se faisait inconsciemment sentir dans toute la petite compagnie, et les hommes s'étonnaient, sans savoir pourquoi.

Ils avaient simplement l'impression, comme les hommes le font lors d'une journée d'été étouffante, lorsqu'un orage est au-dessus de leur tête, que quelque chose d'horrible était imminent. Ils avaient cependant un vague sentiment que le royaume de Dieu allait bientôt apparaître, et ainsi la mère des enfants de Zébédée, avec toute cette audace que l'affection prête aux esprits féminins, s'approcha et s'efforça d'obtenir une aubaine avant tous les autres pour son propre enfants. Elle pria pour qu'on accorde à ses deux fils les postes d'honneur dans le royaume temporel qu'elle pensait être maintenant si proche.

Le Seigneur a répondu à sa demande dans un langage très profond et de grande portée, dont elle n'a alors pas compris le sens, mais qu'elle a appris par la suite par la discipline de la douleur, du chagrin et de la mort : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Êtes-vous capables de boire la tasse que je vais boire ?" Et puis, lorsque Jacques et Jean eurent professé leur capacité, il prédit leur sort futur : « Vous boirez vraiment ma coupe. La mère et les fils ont prononcé des paroles hardies et ont offert une prière sincère mais ignorante.

En effet, la mère ne songeait guère lorsqu'elle présentait sa demande - " Ordonne que ces deux fils puissent s'asseoir, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche dans ton royaume " - comment cette prière serait exaucée, et pourtant elle l'exauça. était. À l'unique fils, James, a été accordé le seul poste d'honneur. On le fit asseoir à la droite du Maître, car il fut le premier des apôtres appelé à entrer au paradis par un baptême de sang.

Tandis qu'à l'autre fils, saint Jean s'est vu accorder l'autre poste d'honneur, car il lui a été laissé le plus longtemps sur terre pour guider, diriger et soutenir l'Église par sa sagesse inspirée, sa grande expérience et son autorité apostolique. Le contraste entre la prière offerte au Christ dans l'ignorance et la myopie, et la manière dont la même prière a été exaucée avec la plus grande abondance, nous suggère la réflexion réconfortante qu'aucune prière offerte avec sincérité et vérité n'est jamais vraiment laissée sans réponse.

Nous ne verrons peut-être jamais comment la prière est exaucée. La mère de St. James n'a peut-être pas rêvé, en voyant le corps sans vie de son fils ramené à la maison, que cette dispensation éprouvante était une véritable réponse à son ambitieuse requête. Mais nous pouvons maintenant voir qu'il en était ainsi, et pouvons ainsi tirer une leçon de confiance authentique, de sainte hardiesse, de foi forte dans la puissance d'une communion sincère et aimante avec Dieu.

Prenons seulement soin de cultiver le même esprit d'humilité authentique et de profonde soumission qui possédait l'âme de ces chrétiens primitifs, leur permettant de dire, quelle que soit la réponse à leurs demandes, que ce soit dans la joie ou la douleur, en sourires ou en larmes, dans richesse ou pauvreté : « Que ma volonté ne soit pas faite, mais la tienne, ô Seigneur.

II. Nous avons encore dans ce douzième chapitre le récit d'une délivrance divine. Hérode, voyant que les autorités juives étaient satisfaites du fait qu'elles avaient maintenant un dirigeant sympathique qui comprenait leurs problèmes religieux et était résolu à aider à les réprimer, résolut d'aller plus loin dans le travail de répression. Il arrêta un autre dirigeant éminent, Saint-Pierre, et le jeta en prison. Les détails nous sont donnés de l'action d'Hérode et de l'arrestation de Pierre.

Pierre faisait maintenant sa première connaissance des méthodes romaines de punition. Il avait en effet été précédemment arrêté et emprisonné, mais son arrestation avait été effectuée par les autorités juives, et il avait été confié aux soins de la police du Temple et avait occupé la prison du Temple. Mais Hérode, bien qu'étant un juif strict en religion, avait été complètement romanisé en matière de gouvernement et de gouvernement, et c'est pourquoi il traita St.

Pierre à la manière romaine : « Lorsqu'il l'eut pris, il le mit en prison et le livra à quatre quarts de soldats pour le garder, dans l'intention après la Pâque de le faire sortir au peuple. Il fut livré à seize hommes, qui divisèrent la nuit en quatre veilles, quatre veilleurs à la fois, selon la méthode romaine de discipline. Et puis, contrairement à toute cette préparation, on nous dit comment l'Église s'est rendue à son refuge sûr et à sa forte tour de défense : « Pierre donc fut gardé en prison ; mais l'Église a sincèrement prié Dieu pour lui.

" Ces premiers chrétiens n'avaient pas vu leur foi limitée ou affaiblie par des discussions sur la question de savoir si les requêtes pour les bénédictions temporelles étaient un sujet approprié de prière, ou si les bénédictions spirituelles ne fournissaient pas à elles seules un véritable sujet de supplication devant le trône divin. Ils étaient dans la première ferveur de l'amour chrétien, et ils n'ont pas théorisé, défini ou débattu sur la prière et son efficacité. Ils savaient seulement que leur Maître leur avait dit de prier, et avait promis de répondre à la prière sincère, comme Lui seul savait comment ; en une prière instantanée et incessante au pied du trône de la grâce.

Je dis prière « incessante » parce qu'il semble que l'Église de Jérusalem, sentant son danger, a organisé un service continu de prière. "La prière a été faite avec ferveur de l'Église à Dieu pour lui" est la déclaration du cinquième verset, puis quand saint Pierre a été libéré "il est venu à la maison de Marie, où beaucoup étaient rassemblés et priaient", bien que le la nuit devait être bien avancée. La crise était terrible ; le plus grand champion, St.

Jacques, avait été prise, et maintenant un autre grand chef était menacé, et donc l'Église s'est jetée aux pieds du Maître cherchant la délivrance, et n'a pas été déçue, comme l'Église n'a jamais été déçue depuis quand elle s'est jetée dans l'humilité et profonde soumission devant le même saint sanctuaire. Le récit nous donne ensuite les détails de la délivrance de saint Pierre, comme saint Pierre.

Pierre lui-même semble l'avoir dit à saint Luc, car nous avons des détails qui ne pouvaient venir que directement ou indirectement de la personne la plus directement concernée. Mais de ceux-ci, nous traiterons un peu. L'histoire introduit maintenant le surnaturel, et pour le croyant cela est tout à fait conforme aux faits de l'affaire. Une grande crise dans l'histoire de l'Église de Jérusalem est arrivée.

L'Église mère de toute la chrétienté, la fontaine et la source du christianisme originel, est menacée d'extinction. La vie du plus grand dirigeant existant de cette Église est en jeu, et cela avant que son travail ne soit terminé. L'existence même de la révélation chrétienne semble en péril, et Dieu envoie un ange, un messager céleste, pour sauver son serviteur en danger, et pour prouver au Juif incrédule, à l'orgueilleux Hérode, et aux disciples effrayés mais priant de même le soin qui Il exerce toujours sur Son Église et son peuple.

Ici, cependant, une question peut être soulevée. Comment se fait-il qu'un ange, un messager surnaturel, ait été envoyé au secours spécial de saint Pierre ? Pourquoi le même secours n'a-t-il pas été accordé à saint Jacques qui venait d'être mis à mort ? Pourquoi la même assistance n'a-t-elle pas été accordée à saint Pierre lui-même lorsqu'il fut martyrisé à Rome, ou à saint Paul lorsqu'il gisait dans le cachot de la même ville de Rome ou à Césarée ? Simplement, répondons-nous, car l'heure de Dieu n'était pas encore venue et l'œuvre de l'Apôtre n'était pas encore terminée.

L'œuvre de saint Jacques était terminée, et donc le Seigneur n'intervint pas immédiatement, ou plutôt il appela son serviteur à son poste d'honneur assigné par le ministère d'Hérode. La colère de l'homme devint l'instrument par lequel les louanges de Dieu étaient chantées et l'âme du juste transportée à son endroit désigné. Le Seigneur n'est pas intervenu lorsque saint Paul a été jeté dans la prison de Césarée, ou saint Paul.

Pierre a été incarcéré dans le cachot romain, parce qu'ils avaient alors un grand travail à faire pour montrer comment ses serviteurs peuvent aussi bien souffrir que travailler. Mais maintenant, saint Pierre avait de nombreuses années de travail actif devant lui et beaucoup de travail à faire en tant qu'apôtre de la circoncision pour empêcher ce schisme avec lequel les divers partis et les idées opposées des Juifs et des Gentils menaçaient l'Église naissante, en aplanissant et réconcilier les multiples oppositions, jalousies, difficultés, malentendus, qui accompagnent toujours une telle saison de transition et de transformation comme celle qui commençait maintenant à poindre dans la société divine.

L'arrestation de saint Pierre et sa menace de mort furent une grande crise dans l'histoire de l'Église primitive. La vie de saint Pierre était très précieuse pour l'existence de cette Église, elle était très précieuse pour le bien-être de l'humanité dans son ensemble, et c'était donc le moment propice pour que Dieu lève une bannière contre l'orgueil triomphant et la force mondaine par la main de un messager surnaturel.

Les étapes par lesquelles saint Pierre a été délivré sont toutes pleines d'édification et de réconfort. Marquons-les. "Quand Hérode était sur le point de le faire sortir, la même nuit, Pierre dormait entre deux soldats, liés de deux chaînes: et des gardes devant la porte gardaient la prison." C'était cette nuit fatidique la même que lorsque les anges descendirent le matin de la Résurrection ; les gardes étaient à leur juste place et s'acquittaient de leurs devoirs habituels, mais quand Dieu intervient alors les précautions humaines sont toutes inutiles.

Les mots du récit frappent par leur dignité tranquille. Il n'y a pas de travail sur les détails. Il n'y a pas à se plier à la simple curiosité humaine. Tout est en accord avec la force soutenue, la sublimité, l'élévation que nous voyons toujours dans l'action divine. Pierre l'était. dormir entre deux soldats; un enchaîné à chaque bras, de sorte qu'il ne pouvait pas bouger sans les réveiller. Il dormait profondément et calmement, car il se sentait entre les mains d'un Père Tout-Puissant qui ordonnera tout pour le mieux.

Le repos intérieur au milieu des plus grandes épreuves que peut conférer une confiance assurée comme celle dont jouit saint Pierre est quelque chose de merveilleux, et ne s'est pas limité aux temps apostoliques. Les serviteurs de notre Seigneur ont prouvé à chaque époque la même puissance merveilleuse. Je sais bien sûr qu'on dit souvent que les criminels apprécient a. sommeil profond la nuit précédant leur exécution. Mais alors les criminels habituels et les meurtriers endurcis ont leur nature spirituelle si complètement dominée et dominée par leurs pouvoirs matériels inférieurs qu'ils ne réalisent rien au-delà.

le présent. Ils ne valent guère mieux que les bêtes qui périssent, et pensent aussi peu à l'avenir qu'eux. Mais les personnes avec des pouvoirs nerveux très tendus, qui se rendent compte du changement terrible qui les attend, ne peuvent pas être comme elles, surtout si elles n'ont pas un espoir aussi sûr que celui qui a soutenu saint Pierre. Il dormit calmement ici comme Paul et Silas se réjouissaient dans la prison de Philippian, comme le Maître Lui-même dormait calmement à la poupe du bateau secoué par les vagues sur le lac de Galilée, parce qu'il se savait se reposer dans les bras de l'Amour éternel, et cette connaissance lui donnait un repos doux et calme au moment du danger suprême dont les enfants fiévreux du temps ne savent rien.

Et maintenant, toutes les circonstances de la visite céleste s'avèrent les plus convenables et les plus convenables. L'ange se tenait près de Pierre. Une lumière brillait dans la cellule, car la lumière est l'élément même dans lequel ces êtres célestes passent leur existence. Les chaînes qui lient saint Pierre tombèrent sans aucun effort humain ou angélique, de même qu'en quelques instants la grande porte de la prison s'ouvrit d'elle-même, car toutes ces choses, liens et verrous et barreaux, tirent tout leur pouvoir coercitif. de la volonté de Dieu, et quand cette volonté change ou est retirée, ils cessent d'être opérationnels, ou deviennent les instruments du but très opposé, aidant et n'entraînant pas ses serviteurs.

Alors les actions et les directions de l'ange sont caractéristiques dans leur vigueur digne. Il dit au dormeur éveillé d'agir rapidement : « Il le frappa sur le côté et le réveilla en lui disant : Lève-toi vite. Mais il n'y a pas de précipitation excessive. De même que le matin de la Résurrection, la serviette qui était sur la tête du Christ a été trouvée non couchée avec le reste des draps funéraires, mais enroulée dans un endroit isolé, de même à cette occasion l'ange montre un soin minutieux à l'apparence personnelle de Pierre.

Il ne doit y avoir rien d'indigne, d'insouciant, de désordonné même, dans l'habit de l'apôtre sauvé : « Ceins-toi et attaches tes sandales. Saint Pierre avait naturellement mis de côté ses vêtements extérieurs, avait défait ses robes intérieures et ôté ses sandales pour se préparer à dormir. Rien, cependant, n'échappe au messager céleste, et c'est pourquoi il dit : « Jette ton vêtement autour de toi et suis-moi », se référant à la robe supérieure ample ou au pardessus que les Juifs portaient par-dessus leurs sous-vêtements ; puis l'ange le conduisit en avant, enseignant à l'Église la leçon perpétuelle que la dignité extérieure de l'apparence est de plus en plus digne du peuple de Dieu, quand même un ange ne considérait ces choses sous son attention au milieu de toute l'excitation d'un sauvetage de minuit, ni l'inspiré l'écrivain omet d'enregistrer ces détails apparemment insignifiants.

Rien à propos de saint Pierre n'était trop trivial pour l'attention et la direction de l'ange, comme encore une fois rien dans la vie n'est trop trivial pour les soins sanctifiants et élevants de notre sainte religion. L'habillement, la nourriture, l'éducation, le mariage, les divertissements, tout le travail de la vie et les intérêts de la vie, sont les matières sur lesquelles les principes inculqués par Jésus-Christ et enseignés par le ministère de son Église doivent trouver leur portée et leur exercice.

La délivrance de Pierre était maintenant complète. L'ange le conduisit dans une rue pour lui assurer qu'il était vraiment libre et le protéger de la perplexité, puis s'en alla. L'apôtre chercha alors le centre bien connu du culte chrétien, « la maison de Marie la mère de Jean, dont le nom de famille était Marc », où se trouvait la chambre haute, honorée comme aucune autre chambre ne l'avait jamais été. Là, il fit connaître son évasion, puis se retira dans un endroit secret où Hérode ne put le trouver, y restant caché jusqu'à ce qu'Hérode soit mort et que le droit et l'autorité romains directs soient à nouveau en vigueur à Jérusalem.

Il y a deux ou trois détails dans ce récit qui méritent une attention particulière, car ils montrent que saint Luc a très probablement reçu l'histoire de saint Pierre lui-même. Ces touches sont des expressions des pensées intérieures de saint Pierre, qui n'auraient pu être connues que de saint Pierre, et doivent avoir été dérivées de lui. C'est ainsi qu'on nous parle de son état d'esprit lorsque l'ange apparut :

" De nouveau, après sa délivrance, on nous raconte les pensées qui lui traversèrent l'esprit, les paroles qui montèrent à ses lèvres lorsqu'il se trouva à nouveau un homme libre : " Quand Pierre fut revenu à lui, il dit : une vérité que le Seigneur a envoyé son ange et m'a délivré de la main d'Hérode et de toute attente du peuple des Juifs. de la demoiselle Rhoda ! Elle traversa la cour pour écouter et voir qui frappait à la porte extérieure à cette heure tardive : « Quand.

elle connaissait la voix de Pierre, elle n'ouvrit pas la porte de joie, mais courut et dit que Pierre se tenait devant la porte. nouvelles à ses amis. Et, encore une fois, combien fidèles à la nature leur scepticisme ! Ils étaient réunis en train de prier pour la libération de Pierre, mais ils attendaient si peu une réponse à leurs prières que, quand la réponse arrive, et de la manière précise qu'ils le demandaient et le désiraient, ils s'étonnent et disent à la servante qui en a appris la nouvelle : « Tu es fou.

« Nous prions comme l'Église primitive a fait, et cela constamment ; mais n'est-ce pas avec nous comme avec eux ?

Telles étaient les circonstances de la délivrance de saint Pierre, qui fut critique pour l'Église. Cela a porté un coup à la nouvelle politique de persécution d'Hérode jusqu'à la mort ; cela peut l'avoir incité à quitter Jérusalem et à descendre à Césarée, où il a rencontré sa fin, laissant l'Église à Jérusalem en paix ; et la délivrance dut jeter un certain halo merveilleux autour de Saint-Pierre lorsqu'il reparut à Jérusalem, lui permettant d'occuper une position plus importante sans craindre pour sa vie.

III. Nous avons également enregistré dans ce chapitre une défaite notable de l'orgueil, de l'ostentation et du pouvoir terrestre. Les circonstances sont bien connues. Hérode, vexé peut-être de sa déception à propos de Pierre, descendit à Césarée, que son grand-père avait magnifiquement ornée. Mais il avait aussi d'autres raisons. Il avait une querelle avec les hommes de Tyr et de Sidon, et il prendrait des mesures efficaces contre eux.

Tyr et Sidon étaient de grands ports maritimes et des villes commerciales, mais leur pays ne produisait pas de nourriture suffisante pour l'entretien de ses habitants, tout comme l'Angleterre, l'emporium du commerce mondial, est obligée de dépendre pour ses approvisionnements alimentaires d'autres terres lointaines. Les hommes de Tyr et de Sidon n'ignoraient pourtant pas les usages des cours orientales. Ils soudoyèrent le chambellan du roi et Hérode fut apaisé.

Il y avait un autre motif qui conduisit Hérode à Césarée. Cela était lié à son expérience romaine et à sa vie de courtisan. L'empereur Claude César était son ami et patron. C'est à lui qu'Hérode dut sa restauration aux riches domaines de son grand-père. Cet empereur était parti l'année précédente, en 43 après JC, pour conquérir la Grande-Bretagne. Il a passé six mois dans nos régions du nord en Gaule et en Grande-Bretagne, et. puis, frappé par les rafales froides du plein hiver, il s'enfuit de nouveau vers le sud, comme le font maintenant tant de nos propres gens.

Il arriva à Rome en janvier de l'an 44 et ordonna immédiatement de célébrer des jeux publics en l'honneur de son retour sain et sauf, prenant comme nom spécial le titre Britannicus. Ces spectacles publics étaient imités partout dans l'empire dès l'arrivée de la nouvelle des fêtes romaines. La nouvelle mettrait deux ou trois mois pour arriver en Palestine, et la Pâque peut s'être écoulée avant qu'Hérode n'apprenne les agissements de son patron.

Les scrupules juifs ne lui permettaient pas de célébrer des jeux à la romaine à Jérusalem, et c'est pourquoi il descendit dans la ville romanisée de Césarée, où tous les appareils nécessaires à cet effet étaient tenus prêts. Il y a donc un lien qui relie l'histoire de notre propre nation et cet incident intéressant de l'histoire chrétienne primitive. Les jeux étaient dûment célébrés, mais ils étaient destinés à être le dernier acte d'Hérode.

Un jour fixé, il s'assit dans le théâtre de Césarée pour recevoir les ambassadeurs de Tyr et de Sidon. Il se présenta de bon matin à la vue de la multitude, vêtu d'une robe d'argent qui brillait dans la lumière, reflétant les rayons du soleil matinal et éblouissant la multitude mêlée - Syriens souples et rusés, Samaritains païens, auto- Phéniciens cherchant et mondains. Il prononça un discours en réponse à l'adresse des envoyés, puis le cri flatteur s'éleva : « La voix d'un dieu et non d'un homme.

" Sur quoi le messager de Dieu frappa Hérode de cette terrible forme de maladie qui accompagne l'auto-indulgence et le luxe sans limites, et le fier tyran apprit quel jouet du temps, quelle simple créature d'un jour est un roi autant qu'un mendiant, comme le montre le récit conservé par Josèphe de cet événement. Il nous dit que, saisi par la maladie mortelle, Hérode regarda ses amis et dit : tandis que la Providence réprouve ainsi les paroles mensongères que vous m'avez dites tout à l'heure ; et moi, que vous appeliez immortel, je dois aussitôt être emporté par la mort.

" Quelle image saisissante des changements et des chances de la vie, et des rétributions poétiques que nous voyons parfois au cours de la Providence de Dieu ! Un court chapitre des Actes nous montre Hérode triomphant aux côtés d'Hérode abattu, Hérode frappant des apôtres avec le l'épée à côté d'Hérode lui-même frappé à mort par l'épée divine.Un mois peut avoir couvert tous les incidents relatés dans ce chapitre.

Mais si courte que fût la période, elle dut être riche de soutien et de consolation pour les apôtres Saul et Barnabas, qui étaient sans doute des spectateurs profondément intéressés de la scène rapidement changeante, leur racontant clairement la surveillance céleste exercée sur l'Église. Ils étaient montés d'Antioche, apportant l'aumône pour porter secours à leurs frères affligés en Christ. La famine, comme nous venons de le voir d'après le souci des hommes de Tyr et de Sidon d'être en bons termes avec Hérode, se faisait rapidement sentir dans toute la Palestine et les terres adjacentes, et ainsi les députés de l'Église d'Antioche se sont précipités vers Jérusalem avec les cadeaux indispensables.

On peut en effet dire, comment saint Paul pouvait-il espérer s'échapper à un tel moment ? N'aurait-ce pas été de la folie pour lui de risquer sa sécurité dans une ville où il était autrefois si connu ? Mais, alors, nous devons nous rappeler que c'était à la saison de la Pâque Saul et Barnabas sont allés d'Antioche à Jérusalem. De vastes foules entrèrent alors dans la ville sainte, et un ou deux juifs solitaires d'Antioche pouvaient facilement passer inaperçus parmi les myriades qui s'assemblaient alors de toutes parts.

Saint Paul jouissait aussi d'une merveilleuse mesure de la direction de l'Esprit, et cet Esprit lui dit qu'il avait encore beaucoup de travail à faire pour Dieu. L'Apôtre avait une prudence merveilleuse jointe à un courage merveilleux, et nous pouvons être sûrs qu'il a pris les plus sages précautions pour échapper à l'épée d'Hérode qui aurait si avidement bu son sang. Il est resté à Jérusalem tout le temps de la Pâque. Sa vision claire du monde spirituel devait alors être des plus précieuses et des plus durables.

Tous les apôtres étaient sans doute dispersés ; James était mort et Peter voué à la mort. Les troubles temporels, la famine et la pauvreté, qui appelèrent Saul et Barnabas à Jérusalem, apportèrent avec eux les bénédictions spirituelles correspondantes, comme nous en trouvons encore si souvent, et les paroles courageuses du vaisseau choisi, le Vas Electionis , aidé par les doux dons du Fils de Consolation, a peut-être été très précieux et très utile à ces âmes dévotes de l'Église de Jérusalem qui se sont rassemblées pour une prière continue dans la maison de Marie, la mère de Jean, leur enseignant le vrai caractère, les vues profondes, la véritable religion de une personne dont la vie antérieure avait été si différente et dont les vues ultérieures ont peut-être été quelque peu suspectes.

Saul et Barnabas sont arrivés à Jérusalem lors d'une crise terrible, ils ont vu la crise passer en toute sécurité, puis ils sont revenus dans une atmosphère plus libre et plus large que celle de Jérusalem, et là, dans l'exercice d'un ministère dévoué, attendaient la nouvelle manifestation des desseins divins. .

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