La nuit même où Haman avait fait faire une potence sur laquelle pendre Mardochée, le Seigneur intervint de la manière la plus étonnante, empêchant le roi de dormir et le poussant à se faire apporter le livre des annales du royaume (v. .1). Lorsque certains des documents lui furent lus, l'un d'eux éveilla son attention, car il racontait que Mardochée avait pratiquement sauvé la vie du roi lorsqu'il l'informa du complot contre lui de deux de ses portiers. En posant des questions à ce sujet, il découvrit que Mardochée n'avait reçu aucune reconnaissance pour cette gentillesse très réelle.

Le travail de Dieu dans les coulisses est encore plus évident lorsque le roi a demandé qui se trouvait dans la cour. Haman venait d'entrer avec l'intention de demander la permission de pendre Mardochée (v. 4), alors le roi l'a fait entrer, lui demandant ce que il pensait qu'il fallait faire à l'homme que le roi se plaisait à honorer (v. 6). L'orgueil d'Haman était tel qu'il se considérait comme l'homme auquel le roi faisait référence. Quelle bévue ! Mais il voulait l'acclamation populaire de tout le peuple, alors a suggéré que l'homme à honorer devrait être vêtu d'une robe royale que le roi lui-même avait porté, et placé sur un cheval que le roi avait monté, qui avait une crête royale sur son front, puis conduit par l'un des princes les plus nobles du roi à travers la place de la ville avec une proclamation à l'effet que cela a été fait à l'homme que le roi se plaisait à honorer (vv. 7-9).

Quel choc cela a dû être pour Haman que le roi lui dise de prendre la robe et le cheval et de faire tout ce qu'il avait suggéré à Mardochée le Juif ! (v. 10). Il semble que jusqu'à cette époque le roi ne se soit pas rendu compte que les gens dont il avait approuvé la destruction étaient des Juifs. Haman ne le lui avait pas dit, bien que les lettres envoyées par les courriers dans tout le pays l'aient dit en termes non équivoques (ch. 3:13), car le roi avait dit à Haman de faire ce qu'il voulait à ce sujet, alors il le roi n'avait pas besoin de lire jamais la proclamation.

Que pouvait faire Haman ? Ses mains étaient liées. Il ne pouvait qu'obéir à la parole du roi malgré sa haine amère contre Mardochée. le roi se plaît à honorer » (v. 11).

Après cela, Haman pouvait difficilement demander au roi la permission de pendre Mardochée ! Il retourna dans sa maison dans le chagrin, complètement humilié. Mais il ne trouva aucune consolation de ses amis ou de sa femme. grand honneur, cela présageait encore plus de problèmes pour Haman, qui avait comploté la destruction de tous les Juifs.

Mais ce jour était celui où Esther avait prévu un banquet pour le roi et Haman. Il devait se rendre immédiatement au banquet. concerne Mardochée, car il ne savait pas qu'Esther était juive et aussi apparentée à Mardochée.

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