De nouveau, le lendemain, Jean et deux de ses disciples se levèrent : (36) Et regardant Jésus alors qu'il marchait, il dit : Voici l'Agneau de Dieu ! (37) Et les deux disciples l'entendirent parler. Et ils suivirent Jésus, (38) Alors Jésus se retourna et les vit le suivre, et leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui dirent : Rabbi (c'est-à-dire, étant interprété, Maître ?) où habites-tu ? (39) Il leur dit : Venez et voyez.

Ils vinrent et virent où il habitait, et demeurèrent avec lui ce jour-là ; car il était environ la dixième heure, (40) L'un des deux qui entendit Jean parler et le suivit, était André, frère de Simon Pierre. (41) Il trouva d'abord son propre frère Simon, et lui dit : Nous avons trouvé le Messie, qui est, selon l'interprétation, le Christ. (42) Et il l'amena à Jésus, et quand Jésus le vit, il dit : Tu es Simon, le fils de Jona ; tu t'appelleras Céphas, qui est, par interprétation, une pierre.

Je ne prétends pas parler décidément sur le sujet, mais j'avoue que je suis enclin à penser que ces paroles de Jean, et le regard sérieux qu'il a jeté sur le Seigneur Jésus, comme il l'a dit, voici l'Agneau de Dieu ! ont été chargés d'un pouvoir particulier à l'esprit de ces deux disciples. On suppose que Jean, l'auteur de cet évangile, était l'un des deux. Mais ce n'est pas dit. Cependant, on nous dit qu'ils ont suivi Jésus.

Quelque peu, il est certain, retint leur attention. L'invitation gracieuse du Christ, le sérieux d'André à retrouver son frère, et la grande joie qu'il exprima d'avoir trouvé le Christ : le premier discours de notre Seigneur à Pierre, et tout ce qui a suivi, forment un sujet très intéressant pour notre méditation. Mais je ne dois pas empiéter.

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