Israël, par son nom, est ici demandé de s'avancer vers l'agréable emploi de la louange ; et Jésus, Roi de Sion, doit être leur seul thème glorieux. Je prie le lecteur de remarquer qu'ici rien n'est dit sur la joie d'Israël de ce que leur roi avait fait pour eux. Ces choses, à leur place, devinrent de doux sujets de louange. Mais le sujet de louange, dans lequel Israël doit maintenant être engagé, c'est Jésus lui-même.

Lecteur, arrêtez-vous sur cette distinction apparemment petite, mais la plus importante. Le Seigneur est gracieux dans ses dons, gracieux dans son amour, gracieux dans son salut. Tout ce qu'il donne vient de sa miséricorde et doit toujours être ainsi reconnu. Mais les dons de Jésus, ce ne sont pas lui-même : je ne peux pas me contenter de ses dons, alors que je sais qu'aux autres il donne sa personne. C'est Jésus lui-même que je veux. Bien qu'il me donne tout ce dont j'ai besoin, mais s'il est lui-même tout ce dont j'ai besoin, en lui j'ai tout. Par conséquent, voyons donc que Jésus non seulement nous donne tout, mais qu'il est notre tout. Qu'Israël se réjouisse en celui qui l'a fait; que les enfants de Sion soient joyeux dans leur roi.

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