RÉFLEXIONS

Comme il est béni que le Seigneur ait réservé entre ses mains le jugement et le châtiment de ses ennemis ! Et quelle que soit la manière dont nous pouvons être amenés à penser que nous faisons du bien à la cause du Christ, alors qu'à tout moment nous nous sentons contraints de nous venger de ses ennemis, nous apprenons pourtant ici à laisser le tout au Seigneur. La vengeance est à moi, je récompenserai, dit le Seigneur.

Mais au milieu de tous les exercices avec lesquels les fidèles sont éprouvés, contre l'oppression et la méchanceté du monde, quel soulagement béni est-il d'avoir un Dieu d'alliance vers lequel s'enfuir et de déposer toutes les plaintes entre ses mains toutes-puissantes. Précieux Jésus ! tes consolations sont un riche cordial pour l'âme, au milieu de la foule de douleurs dont ton peuple gémit dans l'état actuel. Ton sang et ta justice, ta grâce et les douces influences de ton Saint-Esprit; la plénitude, la forme physique, la convenance et la toute-suffisance qui sont en toi deviennent un équilibre des plus puissants pour soutenir l'esprit sous toute la pression des péchés et des peines de la vie.

Je te dis, Seigneur, un intérêt pour toi, et une communion avec toi, et toute grâce appropriée de ta part, contre une heure sombre et éprouvante. Fais-moi, Seigneur de grâce, par ton Saint-Esprit, accorde-moi un soulagement continuel, quotidien, horaire, pour supporter tout découragement. Et ah ! Seigneur, accorde-moi une telle foi et un exercice si vif, afin que mon âme puisse à tout moment se réjouir de la consolation ! Donne-moi de trouver du réconfort en toi, et alors, sûr que je le suis, je trouverai l'assurance de ton grand salut. Retourne à ton repos, ô mon âme (ce sera alors le langage de mon cœur) car le Seigneur t'a abondamment traité.

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