Dans lequel (à savoir, âme ou esprit) aussi il est venu, et a prêché à ces esprits qui étaient en prison. L'interprétation vraie et commune de ce lieu semble être que l'âme du Christ, après la séparation du corps et avant la résurrection, est descendue à un endroit dans les parties intérieures de la terre, appelé enfer dans ce que nous appelons les apôtres. ' credo, (parfois appelé le sein d'Abraham, parfois Limbus Patrum [Limbes des Pères], un lieu où étaient détenues toutes les âmes des patriarches, des prophètes et des hommes justes, comme en prison) et prêché à ces esprits dans ce prison; je.

e. leur apporta cette heureuse nouvelle, que celui qui était leur Rédempteur, qui ouvrait comme les portes du ciel. Parmi ceux-ci, il y en avait beaucoup qui avaient été d'abord incrédules à l'époque de Noé [Noé], qui n'ont pas voulu prendre d'avertissement de sa préparation et de la construction de l'arche, mais on peut raisonnablement supposer que beaucoup d'entre eux se sont repentis de leurs péchés lorsqu'ils ont vu le danger approchant, et avant qu'ils ne périssent par les eaux du déluge, de sorte qu'ils moururent au moins non coupables de la damnation éternelle ; car, bien qu'ils fussent pécheurs, ils adoraient pourtant le vrai Dieu, car nous ne trouvons aucune preuve d'idolâtrie avant le déluge.

Ceux-là donc, et toutes les âmes des justes, le Christ descendit pour les libérer de leur captivité, de leur prison, et pour les conduire à son ascension triomphante avec lui au ciel. L'Église d'Angleterre ne peut contester cet exposé, qui semble tout à fait conforme au troisième de ses trente-neuf articles, qui se lit actuellement ainsi : « De même que Christ est mort pour nous et a été descendit en enfer.

« Il est ainsi exprimé dans les articles sous la reine Elizabeth, en l'an 1562 ; et dans les articles publiés dix ans auparavant, en l'an 1552, en la quatrième année du roi Edouard VI, les mots étaient : « que le corps du Christ gisait dans la tombe jusqu'à sa résurrection, mais l'esprit qu'il a abandonné était avec les esprits qui étaient détenus en prison, ou en enfer, et leur ont été prêchés, comme le lieu à St.

Pierre témoigne. Le Dr Pearson, au cinquième article du credo, écrit ainsi : « Il n'y a rien sur quoi les Pères soient plus d'accord que sur une descente locale et réelle de l'âme du Christ dans les parties infernales, jusqu'à l'habitation des âmes disparues. ....C'était l'opinion générale de l'Église, comme cela peut apparaître par les témoignages de ces écrivains anciens, qui ont vécu successivement et écrit dans plusieurs âges, et ont livré cette exposition dans des termes si express qu'ils ne sont pas capables d'aucune autre interprétation.

» Ainsi le Dr Pearson. Il cite les Pères. Voir l'édition, en l'an 1683, p. 237. (Witham) --- Prison. Voir ici une preuve d'un tiers-lieu, ou état moyen des âmes : pour ces esprits en prison, à qui Christ est allé prêcher après sa mort, n'étaient pas dans le ciel, ni encore dans l'enfer des damnés, car le ciel n'est pas une prison, et Christ n'est pas allé prêcher aux damnés. Saint Augustin, dans sa 99e épître, confesse que son texte est rempli de difficultés.

Ce qu'il déclare est clair, au-delà de tout doute, que Jésus-Christ est descendu dans l'âme après sa mort dans les régions ci-dessous, et conclut par ces mots : Quis ergo nisi infidelis negaverit fuisse apud inferos Christum ? Dans cette prison, les âmes ne seraient détenues que si elles étaient redevables à la justice divine, et le salut ne leur serait prêché que si elles étaient dans un état capable de recevoir le salut.

Continue après la publicité
Continue après la publicité