Joab. Ces instructions données par David à son fils, à propos de Joab et de Semei, ne provenaient d'aucune rancœur du cœur, ni d'aucun dépit privé ; mais d'un zèle pour la justice : que des crimes si publics et odieux ne puissent pas rester impunis. (Chaloner) --- David et Salomon s'estimaient, d'une manière, souillés, tant que ceux-ci restaient impunis, v. 31. Joab s'était comporté avec une grande insolence envers David, après la mort d'Absalom.

(Haydock) --- Il s'était récemment rangé du côté d'Adonias. (Ménochius) --- Mais ce qui toucha plus particulièrement le bon vieux roi, ce furent les meurtres traîtres de deux grands généraux, qui s'étaient mis sous sa protection, et s'efforçaient de favoriser son bien-être. Seule la crainte de plus grandes commotions avait jusqu'ici empêché David d'amener son neveu à l'exécution publique, comme le peuple s'y attendait. Il jugea nécessaire de rappeler à son successeur cette obligation, lorsque son pouvoir serait suffisamment fort, pour que l'impunité de ces audacieux contrevenants ne détruise pas la république. (Haydock) --- Paix. Faire semblant d'affection. Joab avait traité Abner et Amasa comme les pires ennemis, et leur sang avait souillé ses vêtements. (Ménochius)

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