Choses étranglées et du sang. Dans ces interdictions, l'Église se livrait aux sentiments particuliers des Juifs, afin que le lien d'union entre eux et les Gentils puisse être plus étroitement uni ; ces derniers cédant dans ces deux cas aux préjugés des premiers, qui à leur tour abandonnèrent beaucoup, en se soumettant à l'abolition de la loi cérémonielle de Moïse. Cette interdiction n'était bien entendu que temporaire, et devait cesser avec les raisons qui l'avaient motivée.

(Ménochius) --- Les Juifs avaient une telle horreur du sang, qu'ils considéraient ceux qui le mangeaient comme souillés et violateurs de la loi de la nature. Le Seigneur avait en effet dès le début interdit l'utilisation du sang à Noé [Noé], (Genèse ix. 4.) qu'il a également rapporté dans les termes les plus forts dans Lévitique viii. 26. Par cela, nous voyons la grande autorité de l'Église de Dieu, et des Conciles qui peuvent faire des décrets permanents ou temporaires, tels qu'ils conviennent à l'état des temps ou des peuples, sans aucune Écriture expresse du tout, et par cette exigence faisant autorité, les choses devenues d'obligations strictes, qui, avant elle, étaient en elles-mêmes indifférentes. (Bristow)

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