Faussaire. Hébreu, "rêveur", à qui Dieu révèle ses secrets dans la nuit, comme il le fait au prophète pendant qu'il est éveillé. --- Tué. Philon dit, sans aucun procès ni délai; mais les rabbins admettent que, bien que l'imposteur ne devait pas recevoir d'avertissement, aucune ignorance ne pouvant l'excuser, comme dans d'autres cas, il devait être amené devant le Sanhédrim, à Jérusalem, et étranglé. Voir Luc XIII.

33. On pense que les Juifs ont condamné notre Sauveur sous prétexte qu'il était un faux prophète, Matthieu xxvi. 57. Ils exigeaient ordinairement, avant cette condamnation, qu'une personne eût assumé le caractère d'un prophète, et non à peine qu'elle eût accompli quelque œuvre merveilleuse par son ingéniosité. Car s'il ne faisait que ce dernier, et s'efforçait ainsi de soustraire le peuple au service du vrai Dieu, il était puni comme un séducteur.

Ils refusaient aussi de condamner celui qui avait prédit des maux, s'ils n'avaient pas lieu, car Dieu, étant miséricordieux, aurait pu pardonner à ceux qui faisaient pénitence, (Calmet) comme ce fut le cas de Jonas et des Ninivites. (Haydock) --- Mais ceux qui enseignaient ou faisaient quelque chose de contraire à la loi, en qualité de prophètes, étaient en danger de condamnation, à moins que leur grande réputation ne les protège des soupçons.

Ainsi Elias a offert le sacrifice sur le mont Carmel, sans offenser, 3 Rois xviii. 23. Si un vrai prophète rendait témoignage à un autre, ce dernier pourrait aussi réclamer le respect. (Calmet) --- Pourtant, bien que saint Jean-Baptiste ait maintes fois félicité Jésus-Christ, les Juifs n'hésitèrent pas à le traiter de séducteur et à le mettre à mort. (Haydock) --- Le malin ", " (Syriaque,) 1 Corinthiens v. 13.

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