Bord. Ceux qui étaient en captivité ne permettraient pas qu'ils soient punis pour leurs propres péchés : Dieu les convainc du contraire. (Worthington) --- Ils savaient qu'il visitait souvent les péchés des pères sur les enfants, (Exode xx. 5. et xxiv. 5. ; Calmet) quand ils le haïssaient aussi, (Haydock) et que beaucoup avaient souffert pour les fautes de leurs parents, comme celles de Saül, David, etc. (Calmet) --- Mais ceux-ci étaient tous coupables au moins du péché originel, et la mort n'est pas toujours un vrai malheur.

(Haydock) --- Dieu semble permettre que les plaintes avaient jusque-là eu des motifs, (Jeremias xxxi.) mais qu'elles devraient être enlevées après la captivité, et encore plus efficacement par la mort de Christ, qui est venu pour racheter les pécheurs, et n'en a rejeté aucun. Par le baptême, il annule le péché originel, le raisin aigre, et ceux qui ne peuvent pas le recevoir ne sont pas innocents. (Calmet) --- Dieu châtie le corps, mais pas l'âme des enfants, pour les fautes de leurs parents : (Ménochius) et cette conduite est pour eux une épreuve, qui peut augmenter leur gloire. (Haydock)

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