Marc Thau. Thau, ou Tau, est la dernière lettre de l'alphabet hébreu, et signifie un signe ou une marque : c'est la raison pour laquelle certains traducteurs rendent ce lieu mis une marque, ou marque une marque, sans préciser quelle était cette marque. Mais saint Jérôme et d'autres interprètes concluent que c'était la forme de la lettre thau, qui, dans l'ancien caractère hébreu, était la forme d'une croix. (Chaloner) --- De cela, de nombreuses inscriptions encore existantes en témoignent.

(Montfaucon.) --- Certains rabbins admettent que la dernière lettre a été utilisée mais en l'honneur de "la loi", Thorah. La croix est censée être l'hiéroglyphe d'une vie future, (Hist. Rufini. ii. 29.) et se trouve fréquemment dans les images ou (Haydock) dans les tableaux d'Isis. Mais il représente plutôt une clé. Les soldats qui ont été acquittés ont reçu la lettre T, et ceux qui ont été condamnés à mort avaient le grec : Th, (Calmet) faisant allusion au grec : Thanatos, « la mort.

" (Haydock) --- Nous pouvons, cependant, supposer que si Dieu désignait une lettre, ce serait une lettre de l'alphabet hébreu, et en conséquence la dernière avait autrefois le chiffre de \'86. x. bien que ce texte puisse signifier "un signe" en général. Les vertueux seraient discriminés des coupables, comme s'ils étaient marqués. (Calmet) --- Les montants des portes des Hébreux étaient tachés de sang, en Egypte, pour montrer que tous devaient être rachetés par celle du Christ, et ici ceux qui seront sauvés ont reçu la marque de sa croix.

Ce signe a toujours été tenu en vénération parmi les chrétiens (Worthington) et utilisé pour conférer le baptême, consacrer la bienheureuse Eucharistie, etc. (Saint Chrysostome, hom. lv. dans Matthieu, et lxxxiv. dans Jean) (Saint-Augustin, tr. cxviii. dans Jean, et ser. ci. de temp., &c.) --- Il est apparu à Constantin avec cette inscription : « Dans cette conquête ; (Eusebius, vit. i. 22.) et encore sur Jérusalem; (St.

Cyril, ép. ad Constantium.) et sera porté devant le Christ, à sa dernière venue, (Matthieu xxiv.) à la joie de ceux qui ont accompli leurs promesses baptismales, et à la confusion (Worthington) des ennemis de la croix du Christ. (Haydock)

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