Vous observez [1] jours, etc. Ces faux enseignants étaient pour obliger tous les chrétiens à observer toutes les fêtes juives, les jeûnes, les cérémonies, etc. Certains des derniers réformateurs trouvent ici une occasion de blâmer les jeûnes et les jours fériés observés par les catholiques. Saint Jérôme, dans son commentaire sur ces paroles, nous dit que certains avaient fait la même objection en son temps : sa réponse pouvait raisonnablement arrêter leur témérité ; à savoir, que les chrétiens observent en effet le sabbat le dimanche (pas le sabbat juif le samedi) qu'ils observent aussi des jours fériés divers, et des jours où de grands saints ont souffert le martyre, (que nos adversaires en prennent note) mais que les deux jours sont différents, et les motifs de les garder.

Voir Saint Jérôme, tom. iv. p. 271. (Witham) --- Ce texte ne peut pas vouloir dire condamner les fêtes désignées pour être sanctifiées dans l'Église catholique. Car à propos des fêtes dédiées à notre Seigneur, saint Augustin écrit ainsi : « Nous consacrons et consacrons la mémoire des bienfaits de Dieu avec des solennités aux jours solennels fixés, de peur qu'ils ne s'insinuent dans un oubli ingrat et méchant. Et des martyrs ainsi : « Les chrétiens célèbrent la mémoire des martyrs avec une solennité religieuse, à la fois pour s'émouvoir à l'imitation de leurs vertus, et pour être participants de leurs mérites, et aidés par leurs prières.

" (Cont. Faust. lib. xx. chap. 21.) Et des autres saints ainsi : nous qui prions pour nous." (Dans Ps..xxxviii. Conc. 2. in fine.)

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