Maintenant les Pharisiens, &c. Christ avait averti les scribes et les pharisiens de ne pas trop présumer de leur propre sainteté, mais de recevoir les pécheurs repentants et de racheter leurs propres péchés par l'aumône. Mais ils se moquaient de ces préceptes de miséricorde et d'humilité ; soit parce qu'ils estimaient inutile ce qu'il leur ordonnait, soit parce qu'ils pensaient s'y être déjà conformés. (Ven. Bède) --- Les Pharisiens considéraient les richesses temporelles comme de vrais biens, et la récompense que Dieu avait promise à ceux qui observaient ses lois; ils se moquaient donc de la doctrine de Jésus-Christ, qui prônait la libéralité et les aumônes, et méprisaient le Maître qui, en toutes occasions, témoignait de sa grande considération pour la pauvreté dans ses discours, dans sa conduite, dans le choix de ses apôtres, qui étaient tous pauvres, et n'avaient aucune prétention à la pompe ou au spectacle extérieur. (Calme)

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