Entente; (Protestants mascil.; Haydock) montrant comment il a été amené à reconnaître sa faute, et par pénitence à obtenir le pardon, (Worthington) donnant justement la gloire à la grâce de Dieu. (Saint Augustin) --- Septante alexandrine, ["Un psaume] à David," de compréhension; qui est tiré d'une autre copie. (Haydock) --- Certains supposent que ce mot a été inséré à partir du ver 8. (Abenezra) --- Mais il y a plusieurs autres psaumes qui ont ce titre, (Haydock) suggérant soit qu'ils contiennent de grands mystères, (Eusebius) ou que ils sont faciles à comprendre.

(Agellius) --- Ceci est entièrement de nature morale. Les Juifs l'appelaient le cœur de David, car il montre ses sentiments de contrition. (Calmet) --- Il l'a composé très probablement après que Nathan l'ait engagé pour avouer sa faute. [2 Rois XII.] (Bellarmine) --- Il pourrait être utilisé sur la fête solennelle de l'expiation. (Grotius, Nombres xxix. 7.) --- les Pères l'expliquent de la grâce que nous recevons dans le baptême et dans la pénitence.

(Saint Augustin ; Saint Grégoire, &c.) (Calmet) --- Sont-ils. Hébreu, "Les bénédictions de celui dont l'iniquité." (Pagnin) --- Mais le sens est le même, et saint Paul suit la Septante, qui donne à leur version la plus haute autorité, Romains iv. 7. --- Péchés; ou, "qui est protégé de la punition du péché." (Prin. disc.) Le péché a souvent cette signification ; et le psalmiste semblerait autrement dire moins qu'il n'avait déjà exprimé.

(Berthier) --- Couvert, par charité, (1 Pierre iv.) comme un médecin couvre une plaie, pour l'enlever entièrement; et nous devons couvrir nos anciennes transgressions, en faisant de bonnes œuvres. (St. Grégoire) --- Alors nos péchés n'apparaîtront pas au jour du jugement, (St. Jérôme) ni ne seront punis, car ils sont entièrement détruits. Les Pélagiens calomniaient les catholiques, comme s'ils enseignaient que les péchés n'étaient en quelque sorte que rasés, les racines restant encore ; lequel St.

Augustin (contra 2 ep. Pelag. i. 13.) dit, "Nul n'affirme mais un infidèle." Ainsi la doctrine de Calvin est condamnée ; qui abuse de ces textes pour prouver que les péchés ne sont que couverts, et restent encore même dans les plus justes ; ce qui est contraire à d'innombrables passages de l'Écriture, (Isaïe vi., Jean I., 1 Corinthiens vi., &c.) et nuisible aux perfections de Dieu, et à la rédemption de Christ, ainsi qu'aux saints dans le ciel, qui sont ainsi représentés comme encore infectés de tous leurs péchés.

(Worthington) --- Cette doctrine est maintenant presque abandonnée par les protestants, car elle est contraire à la fois à la saine philosophie et à la divinité : car le péché n'est rien de physique, mais un manque de droiture morale. (Berthier) --- Dieu ne peut manquer de punir le péché, partout où il subsiste réellement. Son esprit est sûrement exempt de ruse. Il ne peut supposer que nous sommes justes par imputation de la justice de Christ, à moins que nous ne le soyons vraiment. (Haydock) --- Au moyen des sacrements, le pécheur devient juste, et Dieu ne voit rien en lui qui mérite d'être puni.

(Calmet) --- "Si quelqu'un veut que ses péchés soient couverts, qu'il les manifeste à Dieu, par la voix de la confession." (Saint Grégoire) --- Mais, répond un commentateur luthérien, "Dieu n'oublie pas le péché." A quoi cela sert-il, tant que le péché ne subsiste pas chez le coupable ? Il admet que « le pardon du péché est inséparable de la sanctification ». Renouveler un esprit droit dans mes entrailles, Psaume l.

12. (Berthier) --- L'homme qui a éprouvé une réelle méfiance, pourra se faire une véritable notion du bonheur d'une réconciliation. (Calmet) --- La couverture peut faire allusion à la coutume d'écrire sur de la cire, qui pourrait facilement être effacée. Nos péchés sont enregistrés dans le livre de la justice de Dieu. (Ménochius)

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