et il lui demanda des lettres à Damas, aux synagogues, afin que s'il trouvait quelqu'un de ce chemin, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, il les amènerait liés à Jérusalem.

En contraste marqué avec les travaux sérieux de Philippe dans l'édification de l'Église du Christ, nous avons ici les activités hostiles et destructrices de Saul. Avec le temps, le feu de son inimitié ne s'est pas atténué, mais s'est plutôt attisé avec une chaleur et une férocité toujours plus grandes. Cet état d'esprit était devenu si habituel chez lui qu'il respirait en fait des menaces et des meurtres contre les disciples du Seigneur.

C'était l'atmosphère qu'il respirait, dans laquelle il vivait. Les menaces à elles seules étaient une transgression ignoble du Cinquième Commandement, mais il les a également suivies d'un meurtre ; il livra à la prison et à la mort tous les disciples qu'il put capturer. Mais son pire péché a consisté à blasphémer le nom du Seigneur par cette opposition et cette persécution. Le plus grand plaisir de Saül à cette époque aurait été de détruire le Christ et toute la chrétienté en un jour, s'il avait pu le faire, 1 Timothée 1:13 ; Philippiens 3:6 ; Galates 1:13 ; 1 Corinthiens 15:9 Dans cet état d'esprit, il se rendit chez le souverain sacrificateur et le supplia sincèrement de lui remettre des lettres, des lettres de créance énonçant son autorisation au nom du sanhédrin de Jérusalem.

Car l'attention de Saul avait été attirée sur le fait que des congrégations chrétiennes s'établissaient ailleurs, et l'affaire ne lui laissait aucun répit. Damas avait une grande population juive et était la ville étrangère d'importance la plus proche. Arrêter la propagation de l'Evangile dans cette ville serait une grande victoire pour les Juifs. Le Sanhédrin à cette époque, même sous le gouvernement romain, avait un grand pouvoir et une grande juridiction, à la fois civile et pénale.

Non seulement il peut faire procéder à des arrestations par ses propres agents, mais il peut également traiter des cas où la peine de mort n'est pas en cause. Et les autorités de Damas n'étaient pas susceptibles d'entraver de telles activités, tant qu'elles étaient limitées aux Juifs. C'était donc le plan de Saül d'adresser ses lettres de créance à toutes les synagogues de Damas, afin qu'il puisse avoir pleine juridiction pour agir.

S'il trouvait alors des personnes, hommes ou femmes, « de cette manière », dépendants de cette nouvelle doctrine, comme il le supposait, il avait l'intention de les amener à Jérusalem en lien. Remarque : L'hostilité des ennemis véhéments du Christ de nos jours ne peut peut-être pas se manifester de cette manière, mais ils utilisent les excuses et les subterfuges les plus légers pour persécuter l'Église du Christ. De même que Saul, le pharisien, a cherché à établir sa propre justice contre la justice de Jésus de Nazareth, et est ainsi devenu l'ennemi le plus dangereux du Christ, de même les pharisiens modernes s'offusquent de la prédication du salut par le sang du Christ crucifié. .

Continue après la publicité
Continue après la publicité