mais envers Caïn et son offrande, il n'avait aucun respect. Le Seigneur sonde les rênes et le cœur. Il nota l'humble foi d'Abel, dont l'unique pensée était de donner au Seigneur une preuve de la sincère gratitude pour toute la bonté et la miséricorde qui lui avaient été accordées. Mais Dieu vit aussi l'hypocrisie du cœur de Caïn, le fait qu'il ne s'intéressait pas au culte que ses mains accomplissaient.

Il indiqua donc son plaisir dans un cas et son déplaisir dans l'autre, soit par quelque signe extérieur visible dans la fumée de l'offrande, soit par une riche bénédiction subséquente dans le cas d'Abel, ou par la bouche d'Adam, comme le prêtre de la congrégation familiale. Ce n'est pas la taille extérieure de nos dons et de nos offrandes qui les rend acceptables aux yeux du Seigneur, mais l'attitude de notre cœur et de notre esprit envers Dieu. Il veut un amour pur qui découle d'une foi saine.

Et Caïn était très en colère, et son visage tomba. Ce paragraphe montre la progression du péché réel, du mauvais désir du cœur à l'acte pécheur. Caïn était jaloux de son frère Abel à cause de l'humble foi de ce dernier et de son acceptation conséquente par Dieu. Il était extrêmement en colère, il était rempli d'une colère amère, qui se reflétait dans son visage, dans l'expression de ses yeux, dans ses narines dilatées. Il est tombé dans une sombre couvaison et dans un complot diabolique.

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