Car par elle les anciens obtenaient un bon rapport.

L'écrivain sacré énonce ici la pensée fondamentale de ce chapitre, la section la plus impressionnante sur la puissance de la foi dans toute sa lettre, sinon dans toute la Bible. Il commence par une définition de la foi : Mais la foi est une conviction de l'esprit concernant les choses qu'on espère, une certitude des choses qu'on ne voit pas. La foi, la foi salvatrice, qui a accepté Jésus et sa justice, est toujours et sans exception une fermeté d'esprit définie, une certaine persuasion concernant les choses que Dieu nous a promises dans sa Parole dans le but de nous faire placer notre espérance en elles ; c'est une conviction inaltérable du cœur sur les choses que nous ne pouvons voir, qu'il est impossible à nos yeux, à notre raison et à notre entendement de sonder et de connaître.

La foi concerne donc les choses qui sont futures, bien qu'elles puissent avoir leur commencement dans cette vie ; ce n'est pas une attente d'événements terribles, mais un espoir de dons bénis et glorieux ; il garde sa forme et ses caractéristiques particulières, même lorsqu'il est faible, un simple cône rougeoyant ; il s'oppose au doute et à l'incrédulité. La foi demeure ferme dans toutes les afflictions. La foi surmonte toute faiblesse, car c'est au milieu des tribulations et des persécutions que la foi se révèle une persuasion du cœur qui s'accroche aux promesses de Dieu.

Ces qualités, ou attributs, de la foi que l'auteur entend maintenant mettre en évidence en se référant à un certain nombre d'exemples d'hommes et de femmes de l'Ancien Testament : Car c'est là que réside la louange des hommes d'autrefois. C'est sur la base de leur foi que les hommes dirigeants de l'Ancien Testament ont reçu l'éloge de Dieu, leurs actes étant enregistrés pour le bénéfice des siècles à venir, des générations du Nouveau Testament.

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