et envoya son serviteur à l'heure du souper pour dire à ceux qui étaient conviés : Venez ; car toutes choses sont maintenant prêtes.

L'un des invités à la fête du Pharisien fut profondément impressionné par les paroles du Christ, et surtout par son allusion au bonheur qui serait le lot de ceux qui seraient inclus dans la résurrection des justes. La consommation d'une telle gloire le remplissait d'un désir profond et ardent des bénédictions qu'on pouvait s'attendre au ciel. Sa remarque était peut-être due principalement à l'enthousiasme du moment, mais elle a servi à appeler une très belle parabole du Seigneur.

Béni soit celui qui mange du pain dans le royaume de Dieu, au temps de l'accomplissement de l'Église du Christ dans les cieux, où tous ceux qui ont été jugés justes mangeront des plaisirs éternels et boiront de l'eau de la vie, monde sans finir. Jésus, en répondant à cette exclamation, s'adressa d'abord à l'orateur, mais aussi à tous ceux qui étaient rassemblés autour des tables.

Un certain homme, un homme de moyens et d'influence, comme le montre l'histoire, a fait un grand festin, a préparé un souper d'une ampleur inhabituelle. Grande était cette fête, aussi bien à cause de l'abondance des mets rafraîchissants que du fait qu'elle était destinée à de nombreux convives. Conformément aux plans élaborés de l'hôte, beaucoup ont été invités; la première invitation a été lancée à un grand nombre de personnes. Lorsque le moment de la fête fut venu, le maître de maison envoya son propre serviteur, digne de confiance et fidèle, pour donner le deuxième rappel ou la répétition habituel de la première invitation. C'était un appel urgent : Viens, car maintenant tout est prêt ! On demanda aux convives de venir au festin préparé pour eux, et aussitôt, car tout était maintenant prêt pour eux.

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