Et elle, étant préalablement instruite par sa mère, dit : Donne-moi ici la tête de Jean-Baptiste dans un destrier.

Il y eut une grande fête d'anniversaire, avec beaucoup de luxe et de spectacle coûteux, les plus hautes autorités militaires et civiles et les citoyens les plus éminents du pays ayant été invités. Il y avait beaucoup à manger et à boire, et diverses formes de divertissement, selon la coutume orientale. Le festin touchait à sa fin, la plupart des convives étaient probablement dans un état de demi-ivresse, l'excitation des réjouissances avait atteint son paroxysme, lorsqu'un trait hors du programme fut introduit par le rusé Hérodias dans le but de porter sur sa conception.

Sa fille Salomé apparaît soudain au milieu de l'assemblée festive. Sautant au milieu de la salle, elle exécuta une danse, une performance lascive propre à exciter les passions. Hérode et ses invités ont éclaté en applaudissements fous. Et, emporté par l'attrait sensuel de la danse, Hérode s'apprêtait à récompenser généreusement la princesse, appuyant sa première offre avec un serment de lui donner tout ce qu'elle pourrait demander.

Alors le plan fut révélé ; car la fille avait été instruite, ou plutôt induite, incitée, poussée, élevée jusque-là par les préceptes de sa mère, et c'est ainsi qu'elle a fait sa demande épouvantable. Ici, à l'endroit même de sa récente exhibition indécente, elle réclama, sur un grand plat de service, la tête de Jean-Baptiste. Ainsi, la persécution vindicative d'Hérodias atteignit son paroxysme. « Ainsi font aussi les hypocrites de nos jours ; ils assassinent des innocents, prétendant, en attendant, que cela doit être fait parce que le peuple refuse de rester avec l'Église chrétienne.

Très bien : Persécutez la Parole de Dieu, blasphèmez son saint nom et tuez l'innocent, et parez-vous ensuite et dites, j'ai fait cela pour l'amour de la Parole et du nom de Dieu. Sauras-tu ce que tu es ? Tu es un enfant d'Hérode ; c'est ton père."

Continue après la publicité
Continue après la publicité