Et ils répondirent à Jésus et dirent : Nous ne pouvons pas le dire. Et il leur dit : Je ne vous dis pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.

La méthode du Christ de répondre question par question s'est à nouveau avérée efficace. Il voulait des informations sur une seule chose. Si la réponse à cette question arrivait, il se ferait un plaisir de leur en donner le récit qu'ils désiraient. Mais sa question les a placés dans un dilemme, par quelle autorité Jean-Baptiste avait effectué le travail. de son ministère, et surtout de son baptême. Ils ont examiné la question très attentivement entre eux, ils ont soigneusement pesé une réponse possible qui ne les compromettrait pas.

Mais il n'y avait que cette alternative : dans un cas ils invitaient la censure du Christ, dans l'autre, la haine du peuple. Si Jean avait l'autorité divine pour son baptême, il n'y avait aucune excuse pour leur opposition à lui, pour leur refus de croire. Si, d'un autre côté, ils avaient osé exprimer leur croyance que Jean n'avait aucune autorité divine, la haine du peuple aurait facilement pu le rendre plus que désagréable pour eux.

Et ainsi ils ont préféré ne pas donner de réponse, libérant ainsi Jésus de la nécessité de répondre à leur question. Il y avait une réprimande distincte dans la réponse de Jésus. S'ils devaient admettre que Jean avait l'autorité divine, combien plus l'enseignement et les miracles de Jésus plaidaient-ils pour qu'il soit envoyé par Dieu. L'incrédulité est immorale. Les incroyants ne peuvent pas nier l'évidence de l'Écriture, mais ne veulent pas accepter la vérité ; et donc les mensonges, l'évasion et les excuses sont leurs seules armes.

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