Car Jean est venu vers vous par la voie de la justice, et vous ne l'avez pas cru ; mais les publicains et les prostituées le crurent ; et vous, quand vous l'avez vu, ne vous êtes pas repenti ensuite, afin de le croire.

En donnant la réponse à la question de Jésus, les souverains des Juifs avaient prononcé leur propre sentence. Jean, dans son message et dans sa vie, était un prédicateur de justice, nul plus grand que lui. Pourtant, les exclus de la société juive, ceux qui avaient été expulsés de la synagogue et qui n'étaient plus membres de l'Église juive, ont tenu compte de son avertissement de se repentir. Ils étaient, après tout, obéissants à la volonté du Père céleste.

Mais les pharisiens et les scribes, les principaux sacrificateurs et les anciens, n'ont tenu compte ni de la prédication de Jean ni de celle du Christ. Ils avaient l'habitude d'avoir la Parole et la Loi de Dieu dans leur bouche, mais leur cœur était loin d'une réelle obéissance à la volonté du Père céleste. Un simple christianisme tête-à-bouche n'est en fait rien d'autre que la désobéissance à Dieu. Mais un pauvre pécheur qui se rend compte de sa culpabilité et se repent de son péché, est reconnu et traité par Dieu comme un enfant obéissant, et ses anciens péchés ne sont plus rappelés.

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