Ici, nous avons le premier, le deuxième psaume, contenant les derniers mots enregistrés de David à ce sujet. Ils respirent la conscience de son propre échec et chantent la fidélité divine. Dans les versets un à quatre, David énonça le véritable idéal de la royauté dans un langage des plus exquis. Au verset cinq, il reconnut qu'il n'avait pas réalisé l'idéal, mais déclara que néanmoins Dieu avait été fidèle à son alliance. Dans le dernier mouvement, versets six et sept, en des mots qui devaient être pour lui pleins d'une puissance de recherche, il annonça ce que devait être inévitablement le sort des méchants.

Le règne de David était avant tout l'âge héroïque de l'histoire d'Israël. Ceci est démontré dans la liste des hommes puissants et de leurs exploits. Il est intéressant de se rappeler qu'il s'agissait d'hommes qui s'étaient rassemblés auprès de lui à Adullam, qui avaient été décrits comme des hommes endettés, en danger et mécontents. Ils possédaient des pouvoirs naturels, qui avaient été gâtés mais qui étaient maintenant rachetés et réalisés.

Tels étaient les éléments du règne de David. Son caractère le plus profond, comme nous l'avons vu, était le résultat des convictions qu'il avait exprimées dans le grand psaume ; et le résultat d'un tel caractère sur les autres avait été la transformation d'hommes forts qui étaient inutiles en hommes puissants qui étaient capables d'actes d'héroïsme. Plus que toutes ses victoires contre des ennemis extérieurs, l'influence de sa vie et de son caractère sur les hommes les plus proches de lui témoignent de sa grandeur essentielle.

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