L'éditeur du psautier fait preuve d'un sens fin de la justesse des choses en plaçant ce psaume ici. Faisant immédiatement suite aux chants de l'Éternel intronisé, dans lesquels la reconnaissance de la sainteté de son règne a été perpétuellement récurrente, il décrit la véritable attitude du souverain terrestre qui reconnaît la souveraineté de Dieu, et comment cela devrait affecter sa propre la vie et la règle. C'est d'ailleurs un témoignage clair du fait que vie privée et vie publique sont très étroitement liées.

Il a deux mouvements. La note clé du premier est « dans ma maison » (v. Psa 101:2). Celle du second est « la cité de Dieu ». Entre ceux-ci, il y a la relation la plus étroite. Aucun homme n'est capable de faire de la ville dans laquelle il habite quelque chose comme la ville de Dieu s'il ne sait comment se comporter dans sa propre maison. C'est aussi le vrai ordre. La première chose à faire pour tout homme public qui veut servir sa cité pour Dieu, c'est de veiller à ce que sa vie privée soit bien ordonnée devant Lui.

La vie privée qui répond à l'Éternel intronisé est décrite en premier (vv. Psa 101:1-4). C'est une vie prudente et vigilante, refusant d'accepter quoi que ce soit qui soit contraire à la sainteté de Jéhovah. La vie publique est une vie qui respecte la même sainteté dans toutes les affaires d'administration. Les ouvriers malfaisants doivent être détruits et les conseillers du souverain doivent être recherchés parmi les fidèles du pays.

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