Environ un mois après le deuxième message d'Aggée, dans lequel il encourageait le peuple qui risquait d'être découragé par le souvenir du passé, Zacharie prononça sa première parole prophétique. Il leur a donné un autre regard sur le passé, destiné à les avertir. Il leur a rappelé que Jéhovah était très mécontent de leurs pères et les a avertis de ne pas commettre les mêmes péchés. Ainsi Aggée les a encouragés en regardant vers la nouvelle gloire spirituelle, tandis que Zacharie les a exhortés en se retournant vers le passé de la désobéissance.

Deux mois après qu'Aggée eut livré son dernier message, Zacharie délivra son grand message consistant en huit visions symboliques.

Sous la figure des myrtes, Israël est décrit comme « au fond », ou, bien mieux, comme l'indique la marge, « à l'ombre ». C'est le jour de son éclipse, mais elle est toujours surveillée. La terre entière est immobile et au repos. L'ange gardien fait appel à Jéhovah au nom de Jérusalem et des villes de Juda, et il est répondu par des « paroles réconfortantes ».

Ces paroles déclarent la détermination de Jéhovah à délivrer et à rétablir son peuple. Cette vision, par conséquent, est une image d'Israël telle qu'elle a longtemps été, et est toujours, exclue de ses privilèges et de sa position, mais jamais oubliée par Jéhovah, qui déclare sa détermination à revenir finalement vers elle avec miséricorde et à la restaurer en grâce. .

La seconde vision des cors et des forgerons, bien qu'indéfinie quant aux détails, comporte pourtant sa propre explication. La corne est un symbole de pouvoir, et les quatre représentent les pouvoirs qui ont dispersé le peuple élu. Les forgerons sont le symbole de ce qui détruit le pouvoir et représentent ceux qui doivent briser le pouvoir des cornes.

La vision prédit ainsi le renversement ultime des ennemis du dessein de Dieu, et se trouve donc en contraste immédiat et frappant avec celle qui la précède. Comme nous l'avons vu, le peuple élu est là dans l'ombre, chassé, sans influence ni pouvoir parmi les nations. Le second, bien qu'il n'entre pas dans un compte rendu détaillé de l'instrument à utiliser, symbolise néanmoins qu'en fin de compte ceux qui ont opprimé le peuple de Dieu seront brisés en puissance, et ainsi le peuple opprimé sera délivré.

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