« Seigneur, écoute. Seigneur, pardonne. Seigneur, écoute et agis, et ne tarde pas, à cause de toi, ô mon Dieu, parce que ta ville et ton peuple sont appelés par ton nom. »

La prière de Daniel devenait plus fervente. Ses supplications s'amplifiaient : « écoutez, pardonnez, écoutez, agissez, ne remettez pas à plus tard ». Son désespoir est évident. Il ne prendrait pas non pour une réponse, car il était profondément préoccupé par la réputation de Dieu. Le Seigneur doit agir pour son propre nom, pour la justification de son nom en restaurant la ville et le peuple qui étaient appelés par son nom.

Gabriel apparaît avec la promesse que Dieu réalisera pleinement ses desseins, mais ce ne sera pas dans soixante-dix ans mais dans soixante-dix « sept ».

À ce stade, la délivrance d'Israël était déjà en marche. En cette première année de Cyrus serait proclamé l'édit qui permit à Israël de retourner à Jérusalem et de reconstruire son temple ( Esdras 1 ). La même chose arriverait à de nombreuses autres nations. C'était la politique de Cyrus. En effet, il restaura de nombreux dieux dans leurs patries d'où Nabonide les avait chassés, et dans le cas d'Israël ordonna que les vases du temple, volés par Nabuchodonosor, leur soient restitués.

Mais tandis que l'homme se préoccupait de la ville et du temple, le souci de Dieu était pour de plus grandes choses. Sa vision dépassait de loin celle de Daniel. La ville et le temple étaient secondaires, en effet finiraient par être mis à l'écart. Ce qui importait était l'accomplissement final de l'histoire dans l'établissement de la Règle de Dieu dans la justice. Et gracieusement, Il a reconnu que c'était bien la fin que Daniel avait réellement l'intention sans la comprendre pleinement. Il lui accorderait la plus grande bénédiction.

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