« Et Simon Pierre suivit Jésus et un autre disciple aussi. Or, ce disciple était connu du Souverain Sacrificateur et entra avec Jésus dans la cour du Souverain Sacrificateur.'

Compte tenu de la particularité de l'écrivain concernant les noms, même à la nomination dans ce chapitre même du serviteur du Souverain Sacrificateur, l'échec de donner un nom à ce disciple tout au long de l'Evangile se démarque, surtout en raison de sa prééminence. Il est donc fort probable qu'il faille identifier cet « autre disciple » avec le « disciple que Jésus aimait » volontairement anonyme, qui était à la droite de Jésus lors de la Dernière Cène et qu'il doit être Jean, l'un des « trois intérieurs » qui n'est jamais mentionné dans l'Évangile. Si ce disciple inconnu est Jean, comme cela semble presque certain, alors cela explique pleinement sa connaissance de choses inconnues des autres apôtres.

'Entré dans la cour du Grand Prêtre avec Jésus.' Les grandes maisons d'alors étaient construites autour d'une cour centrale protégée par un portail. Il a clairement eu accès à la cour de la maison d'Annas et a pu assister à une partie de ce qui s'est passé. La grande maison était probablement la maison de la famille élargie, Annas et Caïphe ayant chacun leur propre ensemble de pièces dans différentes parties de la maison. Il n'y a aucune raison valable d'affirmer qu'une telle position était peu probable pour « un pêcheur galiléen ».

Nous savons que la famille de John possédait sa propre entreprise de pêche et avait des « serviteurs » pour aider dans le bateau, et nous n'avons aucun moyen de savoir à quel point ils étaient riches. Nous ne savons pas non plus quelles étaient ses origines ou quel genre de situation le mariage mixte a pu produire. Il était peut-être le neveu de quelqu'un qui s'était marié dans les cercles des grands prêtres. Ainsi, tous ces jugements sont hautement subjectifs et basés simplement sur des hypothèses et non sur des faits.

Le seul fait clair dans l'affaire est la description ici. Le lien avec la grande famille sacerdotale n'était guère quelque chose dont un chrétien pouvait se vanter, de sorte que cela peut même être considéré comme une preuve de son humilité.

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