«Et quand il eut tout dépensé, il se produisit une grande famine dans ce pays, et il commença à être dans le besoin, et il alla se joindre à l'un des citoyens de ce pays, et il l'envoya dans ses champs pour nourrir les porcs. , et il aurait volontairement rempli son ventre avec les cosses (cosses de caroube) que les porcs ont mangées, et que personne ne lui a donné.

Comme beaucoup d'insensés qui reçoivent une fortune, il sentait qu'il pouvait « dépenser, dépenser, dépenser ». Et c'était bien jusqu'à ce que l'argent soit épuisé. Mais à moins que la fortune ne soit énorme, l'argent finit par s'épuiser. Et le problème dans ce cas, c'est que cela s'est produit à une époque de famine. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé dans un grand besoin. Le résultat fut qu'il dut se louer à un étranger pour s'occuper de ses porcs. Pour un juif, rien n'aurait pu être plus dégradant.

Les cochons étaient rituellement « impurs », et s'associer avec eux était fortement désapprouvé et méprisé par tous les Juifs ( Lévitique 11:7 ; Deutéronome 14:8 ; Ésaïe 65:4 ; Ésaïe 66:17 :17 ; 1Ma 1 :47 ; 2 Pierre 2:22 ).

Et pourtant, ce jeune juif ne devait pas seulement vivre parmi les cochons, il devait manger la nourriture qu'ils mangeaient. C'était le contraire de tout ce qu'il avait connu. Il était sans abri et sans amis et manquait même des commodités de base. Il avait atteint le fond. Nous n'avons pas à assumer la malhonnêteté. Manger de la nourriture pour porcs pourrait bien, en période de famine, faire partie de l'accord. Et il se peut bien qu'il ait aussi reçu un petit salaire.

Mais il n'y avait pas de charité pour lui. Il était un paria. Ses amis du « bon temps » l'avaient oublié. Personne ne voulait le connaître. La nourriture des porcs était probablement des gousses de caroube, dont les rabbins diraient, « quand les Israélites sont réduits à des gousses de caroube, alors ils se repentent ». Car les gousses de caroube étaient le pire type de nourriture possible.

Nous devons nous rappeler que Jésus décrit ici les « fonctionnaires et pécheurs », des personnes qui s'étaient éloignées de Dieu et avaient vécu pour elles-mêmes. Ils avaient vécu leur vie comme si Dieu n'existait pas et par cela ils avaient perdu tout ce qui valait vraiment la peine. Même les plus riches vivaient spirituellement « parmi les cochons ».

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