« Et Jésus, criant d'une voix forte, dit : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » '

Luc omet la citation de Jésus de Psaume 22:1 , peut-être parce qu'il ne pense pas que ses lecteurs Gentils reconnaîtront sa source et peuvent donc recevoir une fausse impression. Il ne veut pas qu'ils pensent que Jésus est mort dans le désespoir mais plutôt qu'il contrôlait son départ. Ainsi, alors que les deux écrivains juifs mettent l'accent sur le travail final de l'âme, tout à fait en accord avec la pensée juive, les Gentils se préoccupent plutôt de présenter le pouvoir de Jésus sur la mort. Tout ce que Luc nous dit, c'est qu'il « a pleuré d'une voix forte ».

"Père, entre tes mains je remets mon esprit." Luke est le seul à citer ces mots, mais ce n'est pas surprenant. Il est tout à fait compréhensible que Matthieu et Marc aient tous deux voulu terminer par Son cri terrible et ne voulaient pas en détourner l'attention.

La voix forte va de pair avec l'expérience exprimée. C'est sa dernière expression de vie alors que sa vie commence à décliner. Et après cela, il a recommandé son esprit à Dieu. La citation qui suit provient d'une prière régulière du soir, mais a été ici appliquée à une expérience manifestement plus profonde. Par cela, Jésus remettait son esprit à son Père. Luc veut que nous voyions cela comme dans la vie, donc dans la mort, Jésus avait le contrôle.

'Et ayant dit cela, il a rendu l'esprit.'

Par ces mots, Luc montre clairement que ses paroles n'étaient pas simplement une prière pieuse, mais un engagement délibéré de son esprit à Dieu. Il était vraiment en contrôle. Son œuvre étant accomplie, il s'est remis aux soins du Père, et nous devons voir que tout s'est finalement bien passé. La vitesse de sa mort a confirmé la sévérité de la flagellation qu'il avait reçue, un fait encore démontré par son incapacité à porter sa croix tout le long du chemin.

Et pourtant, toute sa pensée avait été pour les autres. Les femmes en pleurs sur le chemin de la croix, les hommes coupables qui se tenaient devant lui couchés sous la colère de Dieu, le malfaiteur mourant à côté de lui. Son champ d'action avait été large. Ce n'est qu'à la fin qu'Il s'est permis une pensée pour Lui-même.

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