Les pharisiens essaient de l'argumenter au sujet du divorce (19:7-9).

Les pharisiens étaient clairement déconcertés par les paroles de Jésus. Ils s'attendaient à ce qu'il descende soit du côté de Shammaï, soit de celui de Hillel. Ils ne s'attendaient pas à ce qu'il fasse ressortir que le divorce était interdit depuis le tout début de la création. Ils pensaient qu'il avait dû oublier les paroles de Moïse à ce sujet. Qu'en est-il de Deutéronome 24:1 ? Remarquez dans la réponse de Jésus la différence entre l'utilisation par les pharisiens de « commander » et l'utilisation par Jésus de « autorisé ».

Son point spécifique est que Moïse n'avait pas donné la permission de divorcer, il avait simplement permis que cela se produise sans son approbation. Loin d'être commandée par lui, elle était permise par la souffrance, et alors seulement parce qu'il avait à pourvoir à la dureté du cœur des hommes.

Une analyse.

a Ils lui dirent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il ordonné de donner une lettre de divorce et de la répudier ? ( Matthieu 19:7 ).

b Il leur dit : « Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes » ( Matthieu 19:8 a).

c « Mais depuis le commencement il n'en a pas été ainsi » ( Matthieu 19:8 b).

b « Et je vous dis : Quiconque répudiera sa femme, sauf fornication, et en épousera une autre, commet un adultère » ( Matthieu 19:9 a).

a « Et celui qui l'épouse lorsqu'elle est répudiée commet un adultère » ( Matthieu 19:9 b).

Non pas qu'en 'a' la question concerne le commandement de Moïse selon lequel une femme divorcée peut être 'répudiée', et en parallèle, Jésus fait remarquer que quelqu'un qui épouse une femme qui a été 'répudiée' commet un adultère. En 'b', le rangement était autorisé en raison de la dureté du cœur des hommes et parallèlement, si l'homme se remariait, il commettait alors l'adultère. Le point central du « c » est que depuis le début, le divorce n'était pas autorisé.

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