VIE À LA MAISON ET INFLUENCE

Ésaïe 39:4 . Qu'ont-ils vu dans ta maison ?

Énoncez brièvement les circonstances qui ont donné lieu à cette question. Cela suggère évidemment à Ézéchias qu'il n'a pas fait le meilleur usage de la visite des Babyloniens. Il aurait pu en tirer un meilleur parti que la satisfaction de sa vanité en exhibant ses trésors. Au lieu de magnifier la grandeur et la gloire de Dieu, et d'élever ainsi l'esprit de ses visiteurs vers les thèmes les plus élevés, il n'avait fait qu'appâter leurs convoitises et les avait tentés de voler les trésors si vainement exposés.

Ce devait être le résultat de sa folie ( Ésaïe 39:6 ). C'est ainsi que nous manquons les grandes opportunités de notre vie. Il nous arrive des temps d'or où nous pouvons rendre un témoignage précieux pour Dieu ; mais nous avons de petits désirs personnels à réaliser, et ils passent sans s'améliorer. Vient ensuite le message prophétique, porté par notre propre conscience, que le plan que nous avons adopté pour satisfaire nos désirs inappropriés ne fera que nous conduire à la confusion et au malheur.

La mesure dans laquelle Ézéchias tomba sous la censure de Dieu dans cette affaire, nous n'examinerons pas davantage maintenant. Nous étendrons l'application de cette question à la question de la vie et de l'influence du foyer . Cela nous concerne donc tous. « Qu'ont-ils vu dans ta maison ?

I. Il faut voir que notre maison est le centre d'attraction commun de toute la famille (PD 1828-1830, 1836).
II. Au foyer, chaque membre de la famille doit être vu s'acquitter fidèlement des devoirs de sa relation avec lui ; maris, femmes, pères, etc.
III. Il faut voir que chaque don et grâce chrétienne est soigneusement cultivé. « Pour l'amour du Christ », devrait être la devise de toute la famille.

Dans tout ce qu'ils font, chacun de ses membres doit chercher à manifester un amour tel qu'il le manifeste lorsqu'il habite parmi nous : son amour est patient, magnanime, sympathique. C'est le moyen de rendre heureux le foyer le plus humble (PD 1823, 1834, 1838, 1839).
RÉFLEXIONS DE CLTURE.—

1. Si nous n'exhibons pas ainsi le christianisme chez nous, on peut se demander si nous le possédons du tout (HEI 2994).
2. Si d'autres savent qu'il n'y a pas de christianisme pratique affiché par nous à la maison, ils n'accorderont à juste titre que peu de valeur à nos performances religieuses à l'étranger.
3. C'est de la culture de la vie familiale que doivent surgir nos espérances en ce qui concerne la vie nationale. Dans le foyer se cachent les désordres qui perturbent la société.

Le vrai moyen de mettre fin à ces troubles est de s'efforcer de faire des foyers de notre terre les pépinières de toute grâce et vertu chrétiennes.
4. Visons l'accomplissement des réformes nationales nécessaires, en faisant chacun ce que nous pouvons pour faire de notre propre maison tout ce qu'elle devrait être. — William Manning .

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