NOTES CRITIQUES ET EXPLICATIVES

Philippiens 4:1 . Frères bien-aimés et désirés, … bien-aimés. — Par ces titres caressants, qui ne sont pourtant pas des paroles de flatterie mais d'amour sincère, il s'insinue dans leurs cœurs. Le « bien-aimé » répété à la fin du verset est comme l'étreinte agrippante de l'affection. Ma joie. — La joie la plus délicieuse de St.

John devait entendre que ses enfants marchaient dans la vérité. Ainsi saint Paul dit de ses convertis philippiens, comme il l'avait dit de leurs voisins de l'Église de Thessalonique, qu'ils sont sa joie. Et couronne. —« Le mot doit être soigneusement distingué de 'diadème'. Cela signifie un chapelet ou une couronne, et l'idée qu'il véhicule peut être soit

(1) la victoire, ou
(2) la gaieté, car la couronne était portée également par le conquérant et par le vacancier » ( Lightfoot ).

PRINCIPAUX HOMILÉTIQUES DU PARAGRAPHE. — Philippiens 4:1

Un plaidoyer pour la fermeté—

I. Après le modèle de ceux dignes d'imitation. « Alors, tenez bon dans le Seigneur. » Après avoir souligné la dignité de la citoyenneté chrétienne et la conduite exaltée qui sied à ceux qui en possèdent les privilèges, l'apôtre les exhorte à la fermeté en imitant ceux qui, à travers le mal et le bon rapport et au milieu de l'opposition et de la souffrance, avaient courageusement maintenu leur fidélité au Christ .

« Ainsi, tenez bon »—soyez sincères et sérieux dans votre dévotion à Dieu, comme ils l'étaient : soyez fidèles et inébranlables, comme ils l'étaient ; triompher du monde, de la chair et du diable, comme ils l'ont fait. « Voici, nous les comptons dignes qui endurent ; » et la même distinction de caractère est atteignable par chaque disciple de Christ, atteignable par la persévérance patiente dans le bien. L'idéal d'un caractère inébranlable est incarné dans le Seigneur, qui était lui-même un exemple suprême d'obéissance et d'amour sans faille.

Suis-le; étant unis à Lui par la foi, tirant une inspiration et une force continuelles de Son Esprit, tenez ferme en Lui. Montant jusqu'à un régiment en difficulté à Waterloo, le duc de Wellington cria aux hommes : « Tenez bon, quatre-vingt-quinzième ! Que diront-ils en Angleterre ? L'histoire enregistre avec quel succès l'appel a été obéi. Tenez bon, chrétiens ! Que diront-ils dans la cité céleste à laquelle vous appartenez, et pour les intérêts de laquelle vous combattez ? Guillaume d'Orange a dit qu'il avait appris un mot en traversant la Manche qu'il n'oublierait jamais. Lors d'une grosse tempête, le capitaine a passé toute la nuit à crier à l'homme à la barre : « Tenez-vous bien ! constant! constant!"

II. Adressé à ceux qui ont manifesté leur volonté d'être instruits. —« Ma joie et ma couronne. » Les Philippiens qui avaient embrassé l'évangile qu'il prêchait, et dont la vie avait été changée par sa puissance, étaient la joie et la couronne de l'apôtre dévoué. La couronne n'était pas le diadème de la royauté, mais la guirlande de la victoire. Il a à l'esprit les célèbres jeux athlétiques des Grecs, qui, dans l'entraînement assidu et l'effort acharné pour gagner la couronne de laurier, et l'intensité de la joie ressentie par les vainqueurs, étaient une illustration significative de la vie chrétienne, que ce soit en ce qui concerne le progrès spirituel du croyant lui-même, ou son œuvre pour le salut des autres.

Il croyait que le Seigneur placerait autour de son front une guirlande d'honneur impérissable, dont chaque âme qui avait été vivifiée, réconfortée et renforcée par lui serait une gerbe ou une feuille. Dans la prison de Néron, âgé, usé par les ennuis, menotté, incertain de la vie, il se réjouit d'être un ministre réussi du Christ, un conquérant auréolé d'amarante. L'empereur dans son palais avait le cœur las et misérable ; le prisonnier était reposant et heureux, investi d'une gloire qui devrait briller sans s'estomper, quand l'éclat de la puissance et de la grandeur de Néron devrait disparaître comme un rêve. La satisfaction dont jouissent ceux qui nous ont conduits les premiers à Christ et qui nous ont aidés dans nos luttes spirituelles, est une autre raison de persévérance et de fidélité.

III. Poussé avec une sollicitude affectueuse. — "Mes frères bien-aimés et désirés, … mes bien-aimés." Les termes employés sont l'expression d'un esprit jubilatoire et sont pleins de tendresse et d'appréciation aimante. L'amour se plaît à exagérer ; pourtant il n'y a pas d'exagération ici. Les Philippiens étaient pour l'apôtre des « frères bien-aimés, bien-aimés », des enfants d'un même Père spirituel, membres de l'unique famille de Dieu, unis dans une heureuse fraternité chrétienne.

Il rappelle la première introduction de l'Évangile à Philippes, la prédication de la parole, les impressions faites, les convertis gagnés, la formation de l'Église, sa croissance et sa prospérité, au milieu des travaux et des souffrances. Des attachements se sont alors formés qui se sont approfondis et renforcés avec les années. Les amitiés chrétiennes suscitent les plus beaux sentiments de l'âme et forment un lien fort d'union dans l'amour d'un Sauveur commun. Le Christ n'aura pas de sélection forcée d'hommes, pas de soldats par contrainte, pas d'esclaves craintifs, mais des enfants, des frères, des amis.

Cours. -

1. La fermeté est un test de dévouement authentique .

2. L'instabilité est une perte d'avantages souvent gagnés à grands frais .

3. Ceux qui endurent finiront par vaincre .

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