1 Samuel 13:8

(avec 1 Timothée 1:16 )

Le roi Saul avait été expressément chargé d'attendre la venue du prophète pour offrir une offrande à Guilgal. Ce fut une épreuve de fidélité et d'obéissance. Si Saul croyait vraiment que la direction venait de Dieu, et s'il était vraiment soucieux d'obéir à Dieu, il aurait attendu. Les sept jours ont suivi leur cours, et il n'y avait aucun signe de l'approche de Samuel. La résolution du roi céda. Il offrit l'holocauste, et à peine l'avait-il fait que Samuel arriva.

I. Saul est tombé à cette occasion par l'opération d'un principe qui nous est naturel à tous le principe d'impatience.

Combien d'erreurs, de fautes et de péchés dans nos vies jaillissent de cette source. On ne fait presque jamais une chose à la hâte sans avoir ensuite à la regretter. L'impatience est toujours une perte de temps ; il faut presque toujours le rattraper ; parfois, trop souvent et c'est bien pire qu'on ne puisse pas le compenser. Parfois, d'un petit geste momentané de précipitation surgit un malentendu qu'on ne pourra jamais éclaircir, une querelle qu'on ne pourra jamais aplanir, une injustice qu'on ne pourra jamais réparer.

II. C'est surtout ce travail de l'esprit qui est vu, comme on l'a vu dans le roi Saül, quand il n'y a pas seulement une imprudence cachée, mais aussi une désobéissance cachée. Saül a montré la force de son impatience en la laissant interférer et dominer un simple commandement de Dieu. Dans l'empressement et l'empressement, l'impatience et l'agitation qui nous poussent trop souvent, le sens du droit est facilement mis de côté et supprimé.

III. Si le Christ était comme nous dans cette habitude dominante d'impatience, que deviendrions-nous ? Quelle tentation de clore notre jour de grâce qui, hélas ! pour beaucoup d'entre nous, c'est plutôt un jour de malice ! S'Il nous traitait comme les meilleurs d'entre nous traitent les uns avec les autres, il n'y a pas un homme sur terre qui vivrait pour grandir. Mais la patience du Christ nous appelle toujours à la repentance. En le voyant tel qu'il est, nous deviendrons graduellement comme lui, jusqu'à ce qu'enfin l'impatience de l'homme se perde dans la patience de Christ.

CJ Vaughan, Memorials of Harrow Sundays, p. 397.

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