3 Jean 1:2

Prospérité spirituelle.

I. De ce qui, dans le langage du monde, est communément appelé prospérité, les deux éléments principaux sont peut-être la richesse et le pouvoir. Il y a une richesse, un pouvoir, de l'âme. (1) Il n'y a, en aucun sens exclusivement métaphorique, une richesse de l'âme. L'argent, la propriété, les biens mondains ne sont pas des possessions plus réelles que la pensée, la connaissance, la sagesse. Les conforts et les luxes extérieurs, les gratifications des sens et de l'appétit, qui peuvent être procurés par le premier, ne sont pas non plus à proprement parler à un homme, ce qui lui appartient, ce qui le rend plus riche, que ne le sont les affections chaleureuses, une imagination fertile, une mémoire emmagasinée d'informations et, surtout, un cœur plein de la grâce de Dieu.

(2) Puissance. Nous pouvons être aussi puissants intérieurement qu'extérieurement. Dans le petit monde à l'intérieur du sein, il y a des positions de rang, de domination, d'autorité, auxquelles nous pouvons aspirer, ou d'où nous pouvons tomber. Il y a un esclavage intérieur, plus bas que toute servitude corporelle ; il y a une règle et une gouvernance intérieures de l'esprit d'un homme, un objet d'ambition plus élevée que la possession d'une couronne ou d'un sceptre terrestre.

II. Notez les raisons pour lesquelles cette prospérité de l'âme doit être considérée dans nos désirs comme la norme ou la mesure de la prospérité extérieure. (1) Dépourvu de grâce intérieure, ce n'est ni pour le bien d'un homme ni pour celui de ses semblables qu'il devrait être possédé de la richesse ou du pouvoir extérieur ; (2) et si l'âme d'un homme est en règle avec Dieu, la possession de ces avantages extérieurs est à la fois sûre pour lui-même et profitable pour les autres.

J. Caird, Sermons, p. 218.

Références : 2. Preacher's Monthly, vol. ii., p. 463. 4. Spurgeon, Sermons, vol. XIX., n° 1148.

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