Amos 7:10-15

10 Alors Amatsia, prêtre de Béthel, fit dire à Jéroboam, roi d'Israël: Amos conspire contre toi au milieu de la maison d'Israël; le pays ne peut supporter toutes ses paroles.

11 Car voici ce que dit Amos: Jéroboam mourra par l'épée, et Israël sera emmené captif loin de son pays.

12 Et Amatsia dit à Amos: Homme à visions, va-t-en, fuis dans le pays de Juda; manges-y ton pain, et là tu prophétiseras.

13 Mais ne continue pas à prophétiser à Béthel, car c'est un sanctuaire du roi, et c'est une maison royale.

14 Amos répondit à Amatsia: Je ne suis ni prophète, ni fils de prophète; mais je suis berger, et je cultive des sycomores.

15 L'Éternel m'a pris derrière le troupeau, et l'Éternel m'a dit: Va, prophétise à mon peuple d'Israël.

Amos 7:10

I. Il y a quelque chose de très merveilleux, et en même temps de plus naturel, dans l'expansion de l'esprit qu'un homme élevé comme l'était Amos, acquiert quand il a été élevé hors de lui-même et qu'on lui a fait comprendre la gloire et la culpabilité de son pays. Il savait qu'il parlait de quelqu'un qui était vrai et en qui il n'y avait pas de mensonge ; il savait qu'il témoignait contre le mensonge ; il savait que l'univers entier et les consciences de ceux qui l'entendaient, de quelque manière qu'ils se détournent de lui ou le persécutent, étaient de son côté et reconnaissaient que sa sentence était sortie de la bouche du Seigneur lui-même.

II. Amos n'aurait pas quitté ses bergeries pour dénoncer les idolâtries d'Israël s'il n'avait senti que les hommes, que ses propres compatriotes, entretenaient un combat effroyable contre une volonté qui avait le droit de les gouverner, et qui pouvait seule les gouverner pour leur bon. Il n'aurait pas pu être soutenu dans le témoignage qu'il a rendu si une révélation toujours plus éclatante de la bonté parfaite de cette bonté, active, énergique, convertissant tous les pouvoirs et influences à ses propres desseins justes et gracieux n'avait accompagné des révélations, qui sont devenues chaque moment plus terrible, de l'égoïsme et du désordre auxquels les hommes se livraient.

C'est précisément parce qu'il a non seulement l'histoire et l'expérience pour le guider, mais la certitude d'un Dieu éternel, présent dans toutes les convulsions de la société, ne cessant d'agir sur le cœur individuel quand il est le plus enveloppé dans les replis de son orgueil. et l'égoïsme, c'est précisément parce qu'il trouve cela vrai, tout ce qui est faux, qu'il doit espérer.

FD Maurice, Prophètes et Rois de l'Ancien Testament, p. 155.

Références : Amos 8:1 . Analyste de chaire, vol. je., p. 167. Amos 8:1 ; Amos 8:2 . Spurgeon, Sermons, vol. vi., n° 343. Amos 8:2 .

Le mensuel du prédicateur, vol. vi., p. 186. Amos 8:11 : Amos 8:11 . W. Wilkinson, jeudi Penny Pulpit, vol. III., p. 205. Amos 9:1 . Clergyman's Magazine, vol. xi., p. 217.

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