Apocalypse 2:4

Ce qui n'allait pas à Ephèse.

I. Le spectacle offert par Éphèse était celui d'une Église travaillant avec le plus grand effort et la plus grande patience, la machinerie étant constamment en mouvement, tout au travail et toujours au travail, mais avec un amour décroissant, les feux s'éteignant. Le mot « quelque peu » dans notre version anglaise suggère que le mal était relativement léger. En fait, cependant, il n'y a pas de « quelque peu » dans l'original, et l'accusation est vraiment très grave et sérieuse : « J'ai contre toi que tu aies laissé ton premier amour. C'est comme si le médecin, appelé pour prescrire ce que vous considérez comme une affection insignifiante, vous faisait sursauter en prononçant : « Il y a une maladie du cœur.

II. Comment expliquer ce déclin de l'amour ? La réponse doit varier selon les cas. Au début, nous devons être clairs à ce sujet : que ce n'est dû à aucune action capricieuse de la part du Christ, à une quelconque désertion inexplicable de l'âme par Lui, à une quelconque dissimulation arbitraire de Lui-même derrière un voile, et encore moins à un quelconque changement. dans Son cœur. (1) Un homme essaie de conserver la joie de la conversion tous ses jours, sans faire aucun progrès ni chercher rien au-delà.

Une sorte d'émotion agitée s'enflamme, un élan d'affection avec des vœux de nouvelle consécration et de vie meilleure, suivis peu après d'apathie et de morosité, et il se résigne impuissant à laisser les choses suivre leur cours. Cette cause de déclin opère aujourd'hui plus largement et plus subtilement que beaucoup d'entre nous ne le pensent. (2) Une autre cause du déclin de l'amour est l'abus de l'auto-examen. Elle est assaillie de dangers nombreux et des plus subtils.

(3) Encore une fois, un homme chrétien est absorbé dans les poursuites et les plaisirs mondains. Il n'a pas de temps pour les poursuites spirituelles, pour la méditation, pour faire connaissance avec des choses invisibles et éternelles. Peut-on s'étonner qu'il perde son premier amour ? Ne serait-ce pas un miracle s'il le gardait ? Ou encore, il y a des amitiés mondaines, suivies en peu de temps par une conformité mondaine. « Ne savez-vous pas que l'amitié du monde est inimitié avec Dieu ?

J. Culross, Ton premier amour, p. 62.

Références : Apocalypse 2:4 . Spurgeon, Sermons, vol. iv., n° 217 ; Ibid., Soir par Soir, p. 42. Apocalypse 2:4 ; Apocalypse 2:5 . Ibid., Sermons, vol. xxxii., n° 1926.

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