Ecclésiaste 5:8-7

I. Nous avons laissé Koheleth en train de nous exhorter à craindre Dieu. La crainte de Dieu, bien sûr, implique une croyance en la surintendance divine des affaires humaines. Cette croyance Koheleth procède maintenant à la justification. (1) Ne vous alarmez pas, dit-il, quand vous voyez l'injustice des oppresseurs. Il y a des limites au-delà desquelles cette injustice ne peut aller. Dieu est l'Auteur de ce système de restriction et de punition. (2) Le gouvernement divin peut être vu dans la loi de compensation.

Le plaisir n'augmente pas, mais au contraire diminue, avec l'augmentation de la richesse. L'homme riche n'a rien d'autre à faire que de regarder les autres dévorer sa richesse. (3) Le désir excessif de richesse se dépasse souvent lui-même et aboutit à la pauvreté.

II. Koheleth affirme ( Ecclésiaste 6:7 ) que personne ne tire jamais le plaisir de la vie. « Le travail de l'homme est pour sa bouche », c'est-à-dire pour le plaisir mais il n'est jamais satisfait. Ses souhaits mêmes ne lui donnent pas son souhait. Le fait est, dit Koheleth, revenant à une pensée antérieure, tout a été prédéterminé pour nous ; nous sommes cernés par des limites et des fatalités auxquelles nous ne pouvons que nous soumettre. Il est inutile d'essayer de lutter contre Celui qui est plus puissant que nous.

III. Il prend désormais un nouveau départ. Il demande si le vrai bonheur se trouve dans une vie de respectabilité sociale ou de popularité. Au chap. vii. et la première partie du chap. viii. il nous donne quelques-unes des maximes par lesquelles une telle vie serait guidée. Les pensées sont très vaguement liés, mais l'idée sous - jacente est la suivante: l'homme populaire, l'homme qui a réussi, l'homme qui délices de la société à l' honneur, est toujours caractérisée par la prudence, la discrétion, la modération, la maîtrise de soi, et par un certain savoir- faire un instinct qui lui apprend quoi faire et quand ne rien faire.

(1) Le sage est prêt à recevoir l'instruction non seulement de l'enseignement silencieux des morts, mais aussi des conseils des vivants s'ils sont plus sages que lui. (2) L'homme prudent du monde se distingue par un tempérament joyeux, facile à vivre et heureux. Au lieu de rêver du passé, il tire le meilleur parti du présent. (3) Koheleth propose maintenant une autre maxime de politique mondaine une maxime dans laquelle nous le voyons à son pire.

Un homme prudent du monde ne se souciera pas trop de la justice. Il ne peut pas être tout à fait sûr que cela paiera, bien qu'un certain montant soit susceptible de l'aider. Et ce qui est vrai de la justice est vrai de la sagesse. Le pauvre Koheleth dans son humeur actuelle est tombé dans une profonde dégradation morale. La politique a pris la place du devoir. A la longue, la politique de l'opportunité, qu'il appelle ici sagesse, se révélera être une folie.

AW Momerie, Agnosticisme, p. 219.

Ecclésiaste 6

I. Tout au long de ce sixième chapitre, le prédicateur parle de l'amant des richesses, pas simplement de l'homme riche ; non pas contre la richesse, mais contre la prise de la richesse pour le bien principal. L'homme qui se confie dans les richesses est placé devant nous ; et, afin que nous puissions le voir à son meilleur, il a les richesses en lesquelles il se confie. Pourtant, parce qu'il n'accepte pas son abondance comme un don de Dieu et qu'il tient le Donateur mieux que Son don, il ne peut pas en profiter.

« Tout le travail de cet homme est pour sa bouche ; c'est-à-dire que sa richesse, avec tout ce qu'elle commande, fait appel aux sens et à l'appétit : elle nourrit la convoitise des yeux, ou la convoitise de la chair, ou l'orgueil de la vie ; et par conséquent « son âme ne peut s'en contenter ». Cela a soif d'une nutrition plus élevée, d'un bien plus durable. Dieu y a mis l'éternité ; et comment ce qui est immortel peut-il se contenter des bonheurs et des conditions confortables du temps ? À moins qu'une disposition immortelle ne soit prise pour l'esprit immortel, il se lamentera, protestera et aspirera jusqu'à ce que tout pouvoir de jouir joyeusement du bien extérieur soit perdu.

II. Regardez vos moyens et vos possessions. Multipliez-les à votre guise, mais il y a de nombreuses raisons pour lesquelles, si vous y cherchez votre principal bien, elles devraient prouver la vanité et engendrer la vexation de l'esprit. (1) L'un est qu'au-delà d'un certain point, vous ne pouvez pas les utiliser ou en profiter. (2) Une autre raison est qu'il est difficile, au point d'être impossible, pour vous de savoir « ce qu'il est bon » pour vous d'avoir. Ce sur quoi vous aviez mis votre cœur peut s'avérer être un mal plutôt qu'un bien quand enfin vous l'obtenez. (3) Une troisième raison est que plus vous en acquérez, plus vous devez en disposer lorsque vous êtes appelé à vous éloigner de cette vie ; et qui peut dire ce qui sera après lui ?

Ce sont les arguments du prédicateur contre l'amour des richesses. Si nous pouvons faire confiance à Dieu pour nous donner tout ce qu'il sera vraiment bon pour nous d'avoir, les arguments du Prêcheur sont pleins de réconfort et d'espoir pour nous, que nous soyons riches ou que nous soyons pauvres.

S. Cox, La quête du bien en chef, p. 181.

Références : 6 C. Ponts, Une exposition de l'Ecclésiaste, p. 122 ; JH Cooke, Le pèlerinage du prédicateur, p. 89. 6-8:15. GG Bradley, Conférences sur l'Ecclésiaste, p. 93. Ecclésiaste 7:1 . Spurgeon, Sermons, vol. xxvii., n° 1588 ; J. Hamilton, Le Prédicateur Royal, p. 159 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol.

xxi., p. 204. Ecclésiaste 7:1 . W. Simpson, Ibid., vol. x., p. 286. Ecclésiaste 7:1 . R. Buchanan, Ecclésiaste : son sens et ses leçons, p. 221. Ecclésiaste 7:1 .

TC Finlayson, Une exposition pratique de l'Ecclésiaste, p. 151. Ecclésiaste 7:2 . J. Morgan, Christian World Pulpit, vol. XIX., p. 379. Ecclésiaste 7:2 . J. Bennet, La Sagesse du roi, p. 336.

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