Genèse 19:26

C'est l'ensemble du dossier. L'offense n'a consisté qu'en un regard ; et qu'un regard dirigé vers une ville qui peut avoir été sa ville natale, et qui en contenait beaucoup qui lui étaient chères par relation et par amitié. La vengeance prise était des plus signalées et des plus épouvantables. Voici un cas où il semble qu'il y ait un manque de proportion entre le péché et sa récompense. Mais le fait que notre Seigneur utilise l'exhortation "Souviens-toi de la femme de Lot" montre qu'une fin morale devait être servie par l'intervention divine. La femme de Lot était censée être un exemple pour les hommes de chaque génération.

I. Le gouvernement moral de Dieu exigeait l'interférence. Le châtiment prenait sa mesure, non pas tant de la grandeur du péché, que de la nature des leçons à donner.

II. Considérez le péché commis par la femme de Lot. Elle regarda en arrière ; il se peut qu'elle ait tenté de rebrousser chemin. Elle, une sauvée, n'avait pas le droit de s'arrêter et de pleurer les pécheurs laissés à Sodome. Elle était coupable d'un acte positif de désobéissance, car l'injonction d'adieu de l'ange avait été « Ne regarde pas derrière toi.

III. Son destin enseigne une grande leçon sur le devoir de décision en religion. La délivrance est conditionnelle. Si nous fuyons comme ceux qui entendent derrière eux le piétinement du destructeur, si nous nous précipitons comme ceux qui voient le jour s'éloigner, nous serons sauvés ; mais si notre cœur est avec les trucs, ou les amis qui restent à Sodome, alors "Souviens-toi de la femme de Lot." "Aucun homme ayant mis la main à la charrue et regardant en arrière n'est digne du royaume des cieux."

H. Melvill, Penny Pulpit, n° 2445.

Références : Genèse 19:26 . RM McCheyne, Restes supplémentaires, p. 249 ; RW Evans, Sermons paroissiaux, p. 30 ; Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 99.

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