Jaques 5:13

Le culte religieux un remède aux excitations.

Saint Jacques semble impliquer dans ces mots qu'il y a dans le culte religieux ce qui pourvoit à tous nos besoins spirituels, qui convient à chaque humeur d'esprit et à chaque variété de circonstances, au-delà de l'assistance céleste et surnaturelle que nous sommes autorisés à attendre de ce. La prière et la louange semblent à ses yeux être un remède universel, une panacée, comme on dit, qui doit être utilisé immédiatement, quoi que ce soit qui nous affecte. Les excitations sont l'indisposition de l'esprit ; et de ces excitations de différentes manières, les services du culte divin sont les antidotes appropriés. Nous allons maintenant examiner comment ils le sont.

I. Les excitations sont de deux sortes : laïques et religieuses. Considérons d'abord les excitations séculaires. Telle est la poursuite du gain, ou du pouvoir, ou de la distinction. Un homme peut vivre de semaine en semaine dans la fièvre d'une convoitise décente, à laquelle il donne des noms plus spécieux, jusqu'à ce que le cœur de la religion lui soit rongé. Une utilisation très importante de la prière et de la louange avec nous tous est qu'elle brise le courant des pensées mondaines.

Notre prière quotidienne matin et soir suspend nos occupations de temps et de sens, et surtout les prières de l'Église le font. Les services hebdomadaires de prière et de louange nous viennent comme un soulagement gracieux, une pause du monde, un aperçu du troisième ciel, de peur que le monde ne nous prive de notre espoir et nous asservit à ce dur maître qui complote notre destruction éternelle. .

II. Ensuite, considérons comment les excitations religieuses sont corrigées par la même médecine divine. Quelqu'un souhaite-t-il réconforter son âme, ramener la présence du Christ dans son cœur même et faire la chose la plus élevée et la plus glorieuse pour le monde entier ? Qu'il loue Dieu ; que le saint psautier de David soit comme des paroles familières dans sa bouche, son service quotidien, toujours répété, mais toujours nouveau et toujours sacré ; qu'il prie : surtout qu'il intercède.

Peu sont riches ; peu peuvent souffrir pour Christ ; tous peuvent prier. Les autres hommes ne prieront pas pour eux-mêmes ; vous pouvez prier pour eux et pour l'Église générale ; et pendant que vous priez, vous trouverez assez dans les défauts de votre prière pour vous rappeler votre propre néant et vous garder de l'orgueil pendant que vous visez la perfection.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. III., p. 336.

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