Jean 11:11

Il me semble contenir dans ces quelques mots un des plus puissants charmes du monde pour endormir l'amertume de la mort, et pour nous rendre désireux de devenir tels que nous osons humblement les appliquer à nous-mêmes. Que donnerions-nous, chacun de nous, quand notre dernière heure serait venue, pour sentir que le Christ parlerait ainsi de nous ? « Notre ami dort ; mais je m'en vais, afin de le réveiller de son sommeil. » Pourtant, c'est la langue dans laquelle Christ parle de tous ceux qui sont morts dans sa foi et sa peur dans laquelle il parlera de nous, si nous ne vivons pas de manière à nous exclure de son salut.

I. "Notre ami Lazare dort." Les disciples ne pouvaient pas comprendre que par ce doux terme, il pouvait éventuellement signifier une chose aussi effrayante que la mort. Et en cela, nous sommes tous très semblables aux disciples. Nous parlons d'une autre vie, quand nous y pensons à distance, mais nous n'avons vraiment que très peu de chemin pour surmonter notre peur de la mort. Nous le craignons presque, sinon autant, que les païens.

Et cela est si naturel qu'aucun simple mot ne l'emportera jamais, à moins que nous ne nous mettions à temps dans un état d'esprit qui puisse nous aider à voir que les mots ne sont vraiment rien d'autre que simplement vrais. Christ appelle la mort de ses amis un sommeil ; et nous pouvons apprendre à rendre notre propre mort telle qu'elle mérite ce nom.

II. Le Christ vient nous réveiller du sommeil. Le temps ne semblera pas plus long que les quatre jours qui se sont écoulés avant qu'il ne réveille Lazare : mille ans sont à ses yeux comme un seul jour ; et quand nous en aurons fini avec le temps terrestre, nous pourrons peut-être, dans une certaine mesure, compter le temps comme lui. Mais assurément, quel que soit notre état dans l'intervalle, nous n'aurons aucune conscience de son retard ; la lassitude de l'attente, les désirs de l'espérance différés auront alors cessé à jamais.

Il vient comme dans un instant, pour nous réveiller du sommeil : à un réveil sur lequel il est de notre meilleure sagesse de nous efforcer humblement de nous attarder, si infiniment nos plus hautes aspirations puissent être en deçà de sa réalité. Nous pouvons maintenant faire du Christ notre ami ; bien plus, il nous supplie et nous invite à le laisser être ainsi. Nous pouvons encore nous endormir dans le Christ, que nous partagerons assurément la promesse qu'il a faite à Lazare. Il viendra nous réveiller du sommeil, afin que nous soyons là où il est pour toujours.

T. Arnold, Sermons, vol. ii., p. 198.

Les pensées de mort sont propres à nous faire du bien. Il est bon que nous considérions maintenant, tandis que la vie peut encore nous être accordée, notre dernière fin. C'est bien, quand pour une cause quelconque, soit dans le regard extérieur de la nature, soit à cause de ce qui peut arriver dans nos maisons, nous sommes empêchés de penser seulement aux choses présentes de ce que nous mangerons, de ce que nous boirons, de quoi nous seront vêtus et contraints d'affronter l'avenir le plus lointain ; contraints de regarder dans les ténèbres de la tombe, et de nous interroger, chacun pour soi, sur notre préparation et sur notre volonté de mourir.

I. "Notre ami Lazare dort." C'est ainsi que Jésus parlait de la mort. Il ne l'appelait pas par un mot plus dur que sommeil. Christ ne peut pas nous induire en erreur, et il appelle la mort de son ami sommeil. Ne craignons pas de nous appuyer sur ses paroles pour nous-mêmes, pour nos compagnons ; que ce soit désormais l'idée que nous attachons à la mort : « Notre ami dort. Son labeur est fini, ses chagrins sont finis, ses douleurs sont finies ; il est hors de portée des misères du monde pécheur.

Et quand nous disons cela, poursuivons nos réflexions plus loin. La mort est un sommeil, mais le sommeil implique un réveil. Et cet éveil, qu'est-ce pour le chrétien que la résurrection le relèvement de notre corps, le retour de l'esprit ; l'aptitude de l'homme tout entier à hériter de la vie éternelle ?

II. Notez ici une leçon (1) d'avertissement, c'est-à-dire d'être prêt à vivre maintenant la mort et le jugement, afin que nous soyons prêts à tout moment à partir. Ne soyez plus des putes, mais des exécutants de la volonté de votre Seigneur. Pensez comment à n'importe quel jour, n'importe quelle heure, Ses paroles peuvent être entendues. Pensez à combien de temps viendra cette nuit dans laquelle aucun travail ne pourra être fait, dans lequel se repentir et se amender ne sera plus possible. (2) Une leçon de confort. Au moment fixé, Christ viendra réveiller ses amis, afin que là où il est là, puissent être aussi ses vrais serviteurs.

RDR Rawnsley, Village Sermons, 4e série, p. 81.

Références : Jean 11:11 . L. Tyerman, Penny Pulpit, n° 815. Jean 11:13 . G. Brooks, Cinq cents plans de sermons, p. 129. Jean 11:14 . Mgr Thorold, Le joug du Christ, p. 205. Jean 11:14 Spurgeon, Sermons, vol. x., n° 585.

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