Jean 14:31

Partons d'ici. Que laissait-il ? Où allait-il ? Il allait à Gethsémani, au baiser du traître ; aux tribunaux de Caïphe, d'Hérode et de Pilate ; à sa croix honteuse et amère ; aux agonies inconnues de son dernier grand conflit avec le prince de ce monde. Il avait un baptême pour se faire baptiser, et il était à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit accompli.

I. Il était poussé par son sens suprême du devoir. Aucun intérêt personnel, aucun sentiment n'a jamais été autorisé à interférer avec ce sens du devoir. Dans toutes les grandes vies, le sens du devoir est dominant. Un homme qui, par devoir, ne fera pas une chose ardue ou désagréable, ne développera pas sa propre force morale et sa propre noblesse, ni ne glorifiera Dieu devant les hommes. S'il avait pris conseil sur ses propres inclinations, il ne serait pas allé de la chambre haute à Gethsémané, il n'aurait pas fait sentir aux hommes la grandeur et le caractère sacré du service de son Père.

II. Une autre impulsion était de produire l'impression de son affection filiale. L'amour est l'inspiration de tout devoir élevé, car le devoir est plus que le simple sens du droit, c'est l'impulsion de la sympathie ; une chose faite avec un visage détourné et un cœur réticent n'est pas un devoir. Le devoir est donc plus qu'un simple service mesuré, c'est le sentiment qui nous pousse à faire tout ce que nous pouvons pour accomplir les desseins de Dieu, pour satisfaire Son cœur.

Notre-Seigneur attachait une grande importance à l'impression que son amour du devoir faisait sur les hommes. Il aurait le monde pour voir et connaître son amour, parce que cela leur inspirerait de l'amour. Le seul talisman de la foi est l'amour dévoué. Ceux qui aiment dignement sont tenus et gouvernés par l'amour ; ceux dont l'amour est plus faible que les circonstances n'aiment pas du tout. Que ce soit le nôtre par un devoir toujours plus élevé, par un amour toujours croissant, par un travail toujours plus grand, de faire savoir au monde que nous aimons le Maître que nous servons. La seule question suprême de tout serviteur de Christ n'est pas : qu'est-ce qui me conduira le plus à l'aise ? Qu'est-ce qui plaira le plus à ma préférence? mais, qu'est-ce qui le glorifiera le plus ?

H. Allon, Christian World Pulpit, vol. VIII., p. 72.

Références : Jean 14:31 . Spurgeon, Mes Notes de Sermon : Evangiles et Actes, p. 157 ; Chaire du monde chrétien, vol. ix., p. 24 ; Homiletic Magazine, vol. xvi., p. 225. Jean 15:1 FD Maurice, Evangile de saint Jean, p. 396 ; C. Stanford, Soirée du ministère de notre Seigneur, p.

133. Jn 15:1, Jean 15:2 . Philpot, jeudi Penny Pulpit, vol. iv., p. 409. Jean 15:1 . A. Mackennal, Christian World Pulpit, vol. viii., p. 235 ; Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. vii., p. 41 ; vol. xvi., p. 184. Jean 15:1 .

H. Batchelor, L'Incarnation de Dieu, p. 121 ; D. Fraser, Métaphores des évangiles, p. 347 ; Homiliste, 2e série, vol. ii., p. 311 ; Homiletic Quarterly, vol. je., p. 486. Jean 15:1 . RC Trench, Études dans les évangiles, p. 28 3 Jean 1:1 .

Clergyman's Magazine, vol. III., p. 80 ; W. Roberts, Christian World Pulpit, vol. x., p. 196. Jean 15:1 . Clergyman's Magazine, vol. ii., p. 220. Jean 15:1 . AB Bruce L'Entraînement des Douze, p. 415.

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