Jean 18:37

Ce n'est pas en tant que Fils de Dieu que Jésus a dit cela, mais en tant que Fils de l'homme. Cela n'aurait été rien que la seconde Personne de la Sainte Trinité eût été un Roi ; bien sûr qu'il l'était, et bien plus qu'un roi. Mais ce pauvre homme faible, méprisé, qui se tenait là devant Ponce Pilate, c'était un roi ; et toute l'Écriture le confirme. C'était la virilité de Christ qui était là. C'est la merveille, et voici, le confort.

I. L'assujettissement de l'univers au Roi Christ se poursuit maintenant, et il est très progressif ; nous ne voyons pas encore toutes choses soumises à Lui. Peu à peu il s'étend : « Un d'une ville, dix d'une famille. L'augmentation deviendra rapide et immense. Quand il reviendra, à la fois tout genou fléchira et toute langue jurera : « Car il doit régner jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. Grand et affreux ! plutôt à sentir qu'à comprendre; où nos petites pensées dérivent et dérivent pour toujours, sur un océan sans rivage.

II. Nous prions : « Que ton règne vienne. Combien de cette riche prière est encore exaucée ? on attend combien ? Cela signifie trois choses : Ton royaume dans mon cœur ; Ton royaume sur toutes les nations; Ton royaume dans le Second Avènement. (1) Le trône de Dieu est dressé en moi. Le péché est là, mais maintenant le péché n'est qu'un rebelle. Il ne règne plus comme autrefois. (2) Le deuxième ; elle s'accomplit et que Dieu bénisse les missions. (3) Le troisième ; nous la désirons et la cherchons le cou tendu, et saluons chaque lueur à l'horizon.

III. Lorsque vous allez vers ce Roi en prière, ne vous arrêtez pas devant son trône. Cherchez des primes royales. Demandez des largesses dignes d'un roi. Non pas selon votre propre petite mesure, mais selon la Sienne, selon ce grand nom, qui est au-dessus de tout nom qui est nommé sur la terre ou dans le ciel ; et prouvez-lui, sur son trône céleste, s'il n'ouvrira pas maintenant les écluses du ciel, et déversera une bénédiction pour qu'il n'y ait pas assez de place pour le recevoir.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 4e série, p. 156.

Un homme, si obscur qu'à peine un historien pense qu'il vaut la peine de mentionner son nom, un homme a réalisé un empire tel que le monde n'en a jamais vu sur les cœurs et les esprits des hommes. Un tel empire, je suppose, reposait sur un certain principe. De même que l'histoire d'un royaume mondain est l'histoire des armes, des lois ou de l'art, de même ce royaume doit avoir quelque source secrète de puissance par laquelle il subjugue tant d'âmes. L'explication est la suivante. C'est le mystère de la souffrance du Christ, travaillant avec le mystère de notre conscience, d'où procède sa puissance.

I. Les évangélistes n'entendent pas, il est clair, représenter la mort du Christ comme une simple fin de vie. La tempête qui l'entourait n'est pas une chose nouvelle et inattendue. Sur le point de monter sur le trône d'en haut, c'est un roi mais j'aurais dû dire qu'il est donc un roi. C'est à cette fin qu'Il est né. Sans son assentiment, les puissances qui l'ont tué n'auraient pu avoir aucun pouvoir contre lui ; et, laissant de côté pour un instant toute considération des effets résultant sur les autres, je pense que nous ne pouvons, en tant qu'hommes, être insensibles à la grandeur de ce spectacle d'un homme, capable d'exercer une grande influence sur les autres par la parole et l'acte, renonçant à tout cela. qu'il puisse mourir d'une certaine manière parce que le devoir lui a été imposé par son Père de mourir ainsi.

Il est plus apte à régner en roi dans le cœur des hommes que si nous l'avions vu chevaucher en majesté, au milieu du tintement de la musique martiale et du scintillement des casques, et des acclamations de ceux qui, dans le flot des succès passés, comptaient à coup sûr la victoire encore inachevée.

II. Et pourtant il manque quelque chose. Ce dévouement à la volonté de Dieu, cet amour de l'homme, ce beau calme et cette constance, le rendent admirable ; ils ne le font pas mien. Le mystère de la souffrance divine requiert le mystère de la conscience humaine pour l'expliquer. Maintenant, ce mystère de la conscience humaine est simplement ceci. L'homme attache à ses propres actions le sens des responsabilités. Du fait que l'homme loue et blâme sa propre conduite, vient, si vous le considérez, cette preuve la plus sûre de l'existence de Dieu et de votre propre immortalité. Une profonde appréciation de ce que Jésus a réellement fait pour les pécheurs est la cause de notre admission dans nos cœurs et nos esprits pour être notre Ami, Roi, Sauveur, Rédempteur, Seigneur et Dieu.

Mgr Thomson, Penny Pulpit, n° 427 (nouvelle série).

Références : Jean 18:37 . Spurgeon, Sermons, vol. xviii., n° 1086 ; L. Campbell, Quelques aspects de l'idéal chrétien, p. 236 ; Homiletic Magazine, vol. vii., p. 1; vol. xvii., p. 302 ; AP Peabody, ChristianWorld Pulpit, vol. xi., p. 296 ; EW Shalders, Ibid., vol. xiv., p. 406 ; J. Keble, Sermons pour la Semaine Sainte, p. 57 ; E. Bersier, Sermons, 1ère série, p. 198 ; T. Birkett Dover, Un manuel de Carême, p. 120 ; J. Vaughan, Cinquante Sermons, 1874, p. 156.

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