Jean 6:12

La version révisée apporte correctement un changement très léger mais très significatif dans les mots de ce verset. Au lieu de « fragments », il est écrit « morceaux brisés ». L'idée générale, je suppose, est que les fragments sont les miettes qui sont tombées des mains de chaque homme pendant qu'il mangeait, et l'image devant l'imagination du lecteur ordinaire est celle des apôtres ramassant soigneusement les débris du repas de l'herbe où il était tombé.

Mais la vraie notion est que les "morceaux brisés qui restent" sont les portions inutilisées dans lesquelles les mains miraculeuses de notre Seigneur avaient rompu le pain, et la vraie image est celle des apôtres mettant soigneusement en réserve pour un usage futur le provision abondante que leur Seigneur avait faite, au-delà des besoins des milliers de personnes affamées. Et cette conception du commandement, enseigne des leçons bien plus belles et plus profondes les unes que les autres.

I. Nous rassemblons d'abord cette pensée à laquelle j'ai déjà fait allusion comme étant mise en évidence de manière plus frappante par la légère altération de la traduction. On nous apprend à penser au grand excédent des dons de Christ au-delà de nos besoins. Celui qu'il nourrit, il le régale. Ses dons répondent à nos besoins, et y répondent, car il est capable de faire beaucoup plus que ce que nous demandons ou pensons ; et ni nos conceptions, ni nos requêtes, ni nos pouvoirs actuels de réception, ne sont les limites réelles de la grâce illimitée qui nous est réservée en Christ, et que, potentiellement, nous avons chacun de nous entre nos mains chaque fois que nous posons notre les mains sur Lui.

II. Ce commandement suggère pour nous l'économie du Christ (si je peux utiliser le mot) dans l'emploi de cette puissance miraculeuse. Une loi qui caractérise tous les miracles à la fois dans l'Ancien et le Nouveau Testament, et qui distingue largement les miracles du Christ de tous les faux miracles des fausses religions, c'est que le miraculeux est réduit à la plus petite quantité possible, que pas un cheveu au-delà de la nécessité se fera par miracle.

III. Non seulement l'injonction nous montre l'économie du Christ dans l'emploi du surnaturel, mais elle nous enseigne notre devoir d'économie et de soin dans l'utilisation de la grâce spirituelle qui nous est conférée. Vous devez utiliser à bon escient, et ne pas gaspiller, le Pain de Dieu qui est descendu du ciel, ou ce Pain de Dieu ne vous nourrira pas.

IV. Enfin, un avertissement solennel est impliqué dans cette commande, et sa raison pour que rien ne soit perdu. Ensuite, il y a une possibilité de perdre le don qui nous est offert gratuitement. Nous pouvons gaspiller le pain et ainsi, à un moment ou à un autre, lorsque nous avons faim, nous éveiller à la conscience qu'il est tombé de nos mains molles.

A. Maclaren, Christian Commonwealth, 24 décembre 1885.

Références : Jean 6:12 . Homiletic Magazine, vol. xi., p. 336 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. VIII., p. 116 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 318 ; Clergyman's Magazine, vol. v., p. 32 ; JM Neale, Sermons aux enfants, p. 234 ; E. Blencowe, Plain Sermons to a Country Congregation, vol.

je., p. 401 ; HJ Wilmot-Buxton, La vie du devoir, vol. ii., p. 215 ; R. Heber, Paroisse Sermons, vol. je., p. 274 ; G. Dawson, L'évangile authentique, p. 219 ; H. Plummer, Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xiii., p. 1. Jean 6:13 6:12, Jean 6:13 . HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. xxix., p. 195.

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