Jérémie 6:16

I. Nous avons dans ce texte d'excellents conseils généraux. Jérémie dit : « Lève-toi, regarde et demande. » Je considère ces mots comme un appel à la réflexion et à la considération. Or, faire réfléchir les hommes est le grand objet que tout professeur de religion devrait se proposer. La pensée sérieuse est l'un des premiers pas vers le ciel.

II. Nous avons ici une direction particulière. "Demandez les anciens chemins." L'expression signifiait les anciens chemins de la foi dans lesquels les pères d'Israël avaient parcouru pendant treize cents ans les chemins d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; les chemins dans lesquels la règle de vie était le Décalogue, et la règle du culte était ce système sacrificiel, typique et élaboré dont l'essence était la foi en un Rédempteur à venir. L'un des principaux remèdes contre les maladies spirituelles du XIXe siècle est une recherche audacieuse et sans hésitation des anciens chemins, des vieilles doctrines et de la foi des jours passés.

L'erreur, sans doute, est souvent très ancienne ; pourtant la vérité est toujours vieille. Cet âge ne veut rien de nouveau. Ce qu'il veut, c'est un enseignement clair, distinct et sans faille sur les anciens chemins. Il n'y a jamais eu aucune diffusion de l'Évangile, aucune conversion de nations ou de pays, aucune œuvre d'évangélisation réussie, sauf par les doctrines distinctes à l'ancienne des premiers chrétiens et des réformateurs.

III. Remarquez les précieuses promesses par lesquelles se termine notre texte. « Marchez dans les anciens sentiers, dit le Seigneur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Le repos des travailleurs et des lourdement chargés est l'une des principales promesses que la Parole de Dieu offre à l'homme, à la fois dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau. Le repos que le Christ donne dans les « anciens sentiers » n'est pas un simple repos extérieur. C'est le repos du cœur, le repos de la conscience, le repos de l'esprit, le repos de l'affection, le repos de la volonté.

Un repos tel que celui que le Seigneur Jésus donne à ceux qui viennent à lui par les « anciens sentiers », en leur montrant son œuvre achevée sur la croix, en les revêtant de sa propre justice parfaite et en les lavant de son propre sang précieux. La foi, la foi simple, est la seule chose nécessaire pour posséder le repos de Christ.

Évêque Ryle, Christian World Pulpit, vol. xxi., p. 200.

En quoi devons-nous suivre les temps anciens ? Or voici cette maxime évidente : ce que Dieu nous a donné du ciel ne peut être amélioré ; ce que l'homme découvre par lui-même peut être amélioré ; nous suivons donc les temps anciens, autant que Dieu a parlé en eux, mais dans les domaines où Dieu n'a pas parlé en eux, nous ne sommes pas tenus de les suivre.

I. La connaissance que Dieu n'a pas jugé bon de nous révéler est (1) une connaissance liée simplement à ce monde présent ; (2) connaissances scientifiques.

II. La connaissance que Dieu a donnée, et qui n'admet pas de perfectionnement par le temps, est la connaissance religieuse. Les prophètes inspirés d'Israël ont soin d'empêcher toute sorte d'irrespect envers la mémoire des temps anciens, à cause de cet accroissement des connaissances religieuses dont les siècles ultérieurs étaient favorisés. Quant à la révérence enjointe et enseignée aux Juifs envers les personnes et les temps passés, nous pouvons remarquer : (1) le commandement qui leur a été donné d'honorer et d'obéir à leurs parents et à leurs aînés.

(2) Ce devoir était enseigné par des injonctions générales (plus ou moins expresses) comme le texte. (3) Pour les lier à l'accomplissement de ce devoir, le passé est devenu le gage de l'avenir, l'espérance s'est fondée sur la mémoire ; toute demande de faveur les renvoyait aux anciennes miséricordes de Dieu. « Le Seigneur s'est souvenu de nous, il nous bénira », telle était la forme de leur humble attente. (4) Tandis que Moïse dirigeait les yeux de son peuple vers la lignée de prophètes que le Seigneur leur Dieu devait susciter d'entre eux, se terminant par le Messie, ils exaltaient à leur tour fidèlement Moïse, dont ils supplantaient le système.

Notre Seigneur béni lui-même résume tout le sujet, à la fois la doctrine et l'illustration juive de celui-ci, dans ses propres mots faisant autorité : " S'ils n'entendent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés, même si l'un est ressuscité des morts.

Plain Sermons by Contributors to " Tracts for the Times, " vol. v., p. 157 ; voir aussi JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. vii., p. 243.

Références : Jérémie 6:16 . Plain Sermons par des contributeurs à "Tracts for the Times ", vol. x., p. 307, 317; Spurgeon, Mes notes de sermon : Ecclésiaste à Malachie, p. 273 ; G. Brooks, Aperçus des sermons', p. 149 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. vii., p. 170. Jérémie 6:16 ; Jérémie 6:17 .

Homiletic Magazine, vol. ix., p. 265. Jérémie 6:16 . W. Hay Aitken, Mission Sermons, vol. III., p. 163. Jérémie 6:20 . Homiletic Magazine, vol. vii., p. 335. Jérémie 6:29 . Spurgeon, Sermons, vol. xv., n° 890. Jérémie 7:5 . Le mensuel du prédicateur, vol. VIII., p. 58.

Continue après la publicité
Continue après la publicité