Luc 1:26

Le but de cette ambassade spéciale de l'ange était d'annoncer à la Vierge l'honneur exceptionnel et insigne auquel elle avait été choisie comme mère du Seigneur. Grâce à cette relation mystérieuse, elle est devenue la source et la messagère de repos et de vacances dans un monde ravagé par le péché. Mais l'image que nous présentent les mots auxquels nous avons limité notre texte est celle d'un ange visitant une ville, un messager de Dieu venant parmi les habitations surpeuplées des hommes.

I. Les anges ont visité de grandes villes dans diverses ambassades et avec diverses missions. La page historique de l'Écriture est tantôt ombragée par l'aile de l'ange de la colère, tantôt éclairée par la descente de l'ange de lumière. Et, sûrement, sinon visiblement, les anges sont encore occupés à des ministères de faveur et de bienfaisance. Sûrement la même garnison céleste est en service maintenant que les fidèles veillaient dans le passé.

Il y a sûrement la même empressement de service, la même vigilance de jalousie gardienne parmi les brillants. Et, assurément, la charge que le Seigneur donne à ses anges à notre sujet n'a pas été retirée, de nous porter entre leurs mains puissantes et de servir ceux qui sont les héritiers du salut.

II. Quoi qu'il en soit, quoi qu'il en soit, l'esprit réfléchi et le cœur dévot discerneront une sorte de ministère angélique impersonnel dans la récurrence des saisons et sur les traces du temps qui avance. S'il y a des langues dans les arbres et des livres dans les ruisseaux qui coulent, nous pouvons sûrement trouver des bouches dans les mois et des lèvres dans les jours qui s'écoulent. Tout comme la maison de transition invite au repos, le sixième mois, le mois de transition, devrait nous inviter à une révision calme de nos allées et venues spirituelles.

Si June vient comme un ange à votre Nazareth pour montrer le lieu de repos à mi-chemin des chrétiens et vous conduire à nouveau à la croix, les sangles qui attachaient le tonnage du péché à votre dos se briseront et vous vous tiendrez debout, un homme libéré en Christ. Si vous ne pouvez pas sortir de Nazareth avec ses ateliers, que l'Ouvrier de Nazareth vienne faire de Nazareth elle-même un lieu de repos. Il ne la méprisera pas parce que c'est un lieu de labeur, mais il viendra travailler à côté de vous, afin que vous vous reposiez avec lui.

A. Mursell, Christian World Pulpit, vol. xx., p. 21.

Luc 1:26

Le Grand Golfe.

Considérez la distinction durable entre la condition du riche et celle de Lazare que le texte nous propose. Abraham dit qu'entre le riche et Lazare, un grand gouffre s'était creusé, de sorte qu'aucun ne pouvait passer d'un côté à l'autre. Un grand gouffre s'est réparé ; remarquez, ce n'est pas un petit intervalle, pas une différence insignifiante, mais c'est un gouffre, un gouffre et un large ; et, d'ailleurs, c'est fixé, le mot dans l'original grec est tout aussi fort que celui que notre version anglaise a donné, peut-être plus fort ; cela signifie que ce gouffre ou ce gouffre a été fermement et durablement établi, que ce n'est pas une différence légère ou accidentelle que l'on peut espérer que le temps effacera, mais que c'est un écart profond et large qu'aucun raisonnement ne peut cacher, et aucun temps peut jamais guérir.

Il est très nécessaire que, comme c'est la propre description de notre Sauveur, nous prenions ses paroles dans toute la plénitude de leur sens, bien sûr sans les forcer au-delà de leur intention, mais, aussi, sans leur couper aucune de leur force.

I. Ce que je conçois donc que Notre-Seigneur affirme dans le texte, c'est qu'il y a un grand abîme infranchissable entre la condition spirituelle de ceux qu'il représente par le riche, et ceux qu'il représente par Lazare. Le grand abîme n'est pas entre les riches et les pauvres, pas entre ceux qui ont été favorisés par Dieu dans cette vie et ceux qui ont été châtiés par Lui, mais c'est entre ceux qui ont tellement utilisé ce monde qu'ils ont affamé leur esprit, ceux qui ont si bien fixé les yeux sur les choses du temps et des sens qu'ils ne pouvaient pas voir les réalités d'un monde futur, ceux qui sont devenus charnels et sensualisés parce qu'ils doivent nécessairement donner tous leurs efforts pour nourrir leur corps, et ont été content de laisser leurs âmes sans soins.

II. Et sans prétendre entrer dans le mystère profond de l'autre monde, cela, au moins, suffit à nous montrer la grandeur du gouffre, et pourquoi il est si solidement fixé ; les joies du ciel sont spirituelles, il n'y a là aucun plaisir pour un homme qui n'a aucune crainte de Dieu, aucun plaisir à lui obéir ; et c'est pourquoi celui qui, par un long cours d'insouciance, d'auto-indulgence et de négligence envers Dieu, a endurci son âme, a ainsi creusé un gouffre entre le ciel et lui.

La simple possibilité de le faire devrait nous amener tous à nous demander sérieusement et avec tremblement, dans quelle mesure nous améliorons nos opportunités. Même ceci est le temps des semences d'une longue existence, et celui qui ne sème pas de bonne semence, ou l'ayant semée ne l'arrose pas et ne la désherbe pas, ne peut pas se plaindre si sa récolte échoue à la fin.

Bishop Harvey Goodwin, Parish Sermons, 2e série, p. 216.

Références : Luc 16:26 . Spurgeon, Sermons, vol. ix., n° 518 ; J. Keble, Sermons for Sundays after Trinity, partie I., p. 20 ; Homiliste, vol. vi., p. 25.

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