Luc 17:32

Nous avons dans ce texte un avertissement d'un caractère particulier ; nous y voyons un type de la juste colère de Dieu contre ceux qui, ayant été une fois délivrés avec miséricorde, retomberont ensuite. La femme de Lot fut, par une élection distinguée de Dieu et par les mains des anges, sauvée du renversement des méchants. Par le même conseil profond de Dieu, nous avons été transférés de la mort à la vie. Elle a péri dans la voie même de la sécurité. « Que celui qui pense qu'il se tient debout prenne garde de tomber. La femme de Lot est le type de ceux qui tombent de la grâce baptismale.

I. Toute mesure de déclin de notre grâce baptismale est une mesure de ce même déclin dont la fin est désespérément une chute de Dieu. Je dis, c'est une mesure du même mouvement ; car un jour est une mesure de mille ans. C'est un état et une inclination du cœur qui diffèrent de l'apostasie absolue non pas en nature, mais seulement en degré.

II. Nous devons également apprendre de cet exemple que tous ces rechutes de notre grâce baptismale sont de grandes provocations de la sévérité la plus juste de Dieu. Le péché de la femme de Lot n'était pas seulement la désobéissance, mais l'ingratitude. Il y a deux choses que Dieu déteste le recul et la tiédeur ; et il y en a deux dont il vengera un cœur aliéné, et une volonté en guerre avec le sien.

III. S'il en est ainsi, comment allons-nous maintenir notre fermeté ? Il n'y a pas d'autre moyen sûr, mais seulement celui-ci pour avancer vers une vie de dévotion plus profonde, vers un repentir plus vif et des prières plus ferventes, vers une conscience plus soutenue de la présence continuelle de Dieu, et vers une vigilance plus vive contre les premières approches de tentation; mais une ou deux règles simples est tout ce qui peut maintenant être offert en particulier.

(1) Tout d'abord, donc, gardez-vous de vous souvenir des fautes passées sans repentance. Le souvenir de nos péchés n'est sûr que lorsqu'il fait partie de notre auto-châtiment. Les regarder sans honte ni chagrin, c'est offenser à nouveau. (2) Une autre chose dont il faut se méfier est de trouver des excuses pour nos fautes présentes sans essayer de les corriger. Rien n'épuise ainsi l'acuité de la conscience, et émousse sa perception de notre état actuel, comme s'excusant d'elle-même. (3) Enfin, méfiez-vous de ces formes particulières de tentation qui vous ont déjà une fois tenu en leur pouvoir, ou ont sapé vos meilleures résolutions.

SE Manning, Sermons, vol. je., p. 34.

Références : Luc 17:32 . Spurgeon, Sermons, vol. xxv., n° 1491 ; Homiletic Quarterly, vol. ii., p. 421 ; RDB Rawnsley, Village Sermons, 1ère série, p. 303 ; Homiliste, nouvelle série, vol. III., p. 591.

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