Luc 17:8

Nous avons besoin d'une méthode d'investigation des idées spirituelles qui nous donnera suffisamment de résultats pour satisfaire l'intellect, pas entièrement, mais suffisamment pour permettre à l'esprit de poursuivre son chemin sans le sacrifice de l'intellect. Car nous sommes tenus d'éduquer et de mettre en jeu toutes les capacités de notre nature ; et sacrifier l'un d'eux, c'est nuire à tout notre être.

I. Il existe un monde spirituel aussi étendu que l'humanité, et affirmer son existence n'est pas plus poser la question que l'affirmation d'un monde physique. J'entends par là le monde du cœur humain dans ses relations avec l'idée de Dieu, et avec tous les sentiments et actions qui se groupent autour de cette idée. Ensuite, il y a les faits innombrables qui ont été enregistrés sur les sentiments variés et passionnés des individus dans leur relation à leur idée de Dieu, et sur les vies qui découlent de ces sentiments : tout appétit mental ou physique, toute passion de l'humanité étant profondément modifié et changé en étant mis en contact avec certaines grandes pensées religieuses.

Il est ridicule de nier l'existence de ces phénomènes, ou de les expliquer comme des maladies de l'esprit. Quelle doit être la méthode du sceptique désireux de trouver la vérité ? Il devrait prendre tous les faits qu'il peut trouver, il devrait les classer dans la mesure du possible, il ne devrait s'aveugler à aucun, et il devrait les amener aux théories et leur dire : « Est-ce que vous expliquez cela ? Il devrait tester les théories religieuses par des faits religieux.

Je ne peux pas imaginer, en me tenant strictement dans des limites logiques, comment la théorie athée sous quelque forme que ce soit peut supporter cette épreuve. Elle n'explique pas une millionième partie des phénomènes ; et à la place de toute preuve, il substitue une autre théorie, qu'il ne donne aucune preuve, que les faits ne sont pas ce qu'ils semblent, ou qu'ils ne savent rien de leur explication, ce qui abandonne toute l'affaire à une manière de procéder très peu scientifique.

II. Mais il y a certaines grandes idées chrétiennes, qui vont naturellement les unes avec les autres, qui, pour ainsi dire, s'infèrent, et qui, prises ensemble, forment une théorie de la relation entre Dieu et l'homme, qui, je pense, explique la plus grande partie des phénomènes spirituels du monde de l'homme. Prenez donc les faits de l'histoire spirituelle du monde et de votre vie personnelle. Amenez-les à ces idées à cette théorie.

Voyez s'il les expliquera, voyez s'il ne les arrange pas par lui-même, voyez s'il ne les harmonise pas en un tout ; et j'ose dire que vous verrez les choses s'éclaircir de plus en plus, les difficultés s'évanouir ou, du moins, une telle lumière venant sur elles que vous semblez savoir qu'elles s'évanouiront. Nous avons assez de foi maintenant pour ne pas désespérer, et notre cri est celui-ci : « Seigneur, augmente notre foi.

SA Brooke, Sermons, 2e série, p. 108.

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